1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 é dans la Loi, et si maître de lui qu’il soit, un dieu lui-même ne peut sans le yoga atteindre la libération. » (Yoga-anka.)
2 s la métamorphose. Animal, homme, démon, symbole, dieu ou saint, tout communique en la magie, tout se transmue sans nul obst
3 que d’habitants, si l’on songe que le nombre des dieux connus du panthéon hindou est estimé à 33 crores, c’est-à-dire à 330
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
4 oire. L’avatar hindouiste, qui est la descente du dieu dans un corps d’animal ou d’homme, se répète aux temps sombres et cat
5 le trop puissant, la querelle entre un roi et des dieux , la rivalité de deux castes, etc. Bouddha fut la neuvième incarnation
6 lle donne pouvoir sur l’homme, mais aussi sur les dieux . Le logos est recteur d’action ; au contraire, le mantra, formule sac
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
7 in ni formes nettes les vivants et les morts, les dieux et les démons. L’individu prend sa mesure fragile et menacé, mortel e
8 nacé, mortel et ignorant, il sait qu’il n’est pas dieu , ne rêve pas de le devenir, mais se sent d’autant plus décidé à tirer
9 ne sont pas ». Juge de tout, on le voit, même des dieux . D’où le sens de sa dignité, qui ne tient à rien qu’à lui-même, au se
10 qui, lorsque se perdra la révérence à l’égard des dieux et des lois, livrera la cité « atomisée » à la brutale mise au pas du
11 ques, hors-caste, sang-mêlé. Pour faire siens les dieux étrangers, il doit les supposer universels, garant du sort de tous le
12 et non plus selon la magie. Chacun pour soi, les dieux pour tous. Mais quand l’innombrable poussée des énergies ainsi déliée
13 quand les cités lointaines succombent avec leurs dieux et la vénération des dieux en général, il n’y a plus que « chacun pou
14 succombent avec leurs dieux et la vénération des dieux en général, il n’y a plus que « chacun pour soi ». Voici le temps du
15 , mais non pas sans prestige théâtral, et dont le dieu commande en personne l’armée, la police et les prêtres. Et les castes
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
16 uté, sans oser la vouloir vraiment, faisant leurs dieux de ceux qui en dictaient les formules dans les termes sadiques et hau
17 cher le cœur encore tout palpitant et l’offrir au dieu , — pour qu’il pleuve. En vérité, le sacré n’a cure des résultats : il
18 n nouveau mythe. Il est comme une invocation à un dieu nouveau, une sorte de Gott mit uns aussitôt exaucé, puisque par ce se
19 sions décisives. Certes, l’esprit national est un dieu bien réel, et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exiger le sacri
20 idienne », remarque Simone Weil. La nation est un dieu lointain, qui demande beaucoup plus qu’il ne donne, infiniment plus,
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
21 ’empereur aztèque reçoit Cortés comme l’avatar du dieu Quetzalcoatl : c’est que ce dieu, selon la légende sacrée, avait peau
22 omme l’avatar du dieu Quetzalcoatl : c’est que ce dieu , selon la légende sacrée, avait peau blanche et barbe blonde, venait
23 e soumet à Pizarro, croyant reconnaître en lui le dieu Viracocha, dont la légende voulait aussi qu’il ait été porteur de cro
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
24 vice des grandes industries. 69. Traiter avec le dieu du feu qui apparaît — sur deux points de la planète, au Caucase et en