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é dans la Loi, et si maître de lui qu’il soit, un
dieu
lui-même ne peut sans le yoga atteindre la libération. » (Yoga-anka.)
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s la métamorphose. Animal, homme, démon, symbole,
dieu
ou saint, tout communique en la magie, tout se transmue sans nul obst
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que d’habitants, si l’on songe que le nombre des
dieux
connus du panthéon hindou est estimé à 33 crores, c’est-à-dire à 330
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oire. L’avatar hindouiste, qui est la descente du
dieu
dans un corps d’animal ou d’homme, se répète aux temps sombres et cat
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le trop puissant, la querelle entre un roi et des
dieux
, la rivalité de deux castes, etc. Bouddha fut la neuvième incarnation
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lle donne pouvoir sur l’homme, mais aussi sur les
dieux
. Le logos est recteur d’action ; au contraire, le mantra, formule sac
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in ni formes nettes les vivants et les morts, les
dieux
et les démons. L’individu prend sa mesure fragile et menacé, mortel e
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nacé, mortel et ignorant, il sait qu’il n’est pas
dieu
, ne rêve pas de le devenir, mais se sent d’autant plus décidé à tirer
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ne sont pas ». Juge de tout, on le voit, même des
dieux
. D’où le sens de sa dignité, qui ne tient à rien qu’à lui-même, au se
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qui, lorsque se perdra la révérence à l’égard des
dieux
et des lois, livrera la cité « atomisée » à la brutale mise au pas du
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ques, hors-caste, sang-mêlé. Pour faire siens les
dieux
étrangers, il doit les supposer universels, garant du sort de tous le
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et non plus selon la magie. Chacun pour soi, les
dieux
pour tous. Mais quand l’innombrable poussée des énergies ainsi déliée
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quand les cités lointaines succombent avec leurs
dieux
et la vénération des dieux en général, il n’y a plus que « chacun pou
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succombent avec leurs dieux et la vénération des
dieux
en général, il n’y a plus que « chacun pour soi ». Voici le temps du
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, mais non pas sans prestige théâtral, et dont le
dieu
commande en personne l’armée, la police et les prêtres. Et les castes
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uté, sans oser la vouloir vraiment, faisant leurs
dieux
de ceux qui en dictaient les formules dans les termes sadiques et hau
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cher le cœur encore tout palpitant et l’offrir au
dieu
, — pour qu’il pleuve. En vérité, le sacré n’a cure des résultats : il
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n nouveau mythe. Il est comme une invocation à un
dieu
nouveau, une sorte de Gott mit uns aussitôt exaucé, puisque par ce se
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sions décisives. Certes, l’esprit national est un
dieu
bien réel, et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exiger le sacri
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idienne », remarque Simone Weil. La nation est un
dieu
lointain, qui demande beaucoup plus qu’il ne donne, infiniment plus,
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’empereur aztèque reçoit Cortés comme l’avatar du
dieu
Quetzalcoatl : c’est que ce dieu, selon la légende sacrée, avait peau
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omme l’avatar du dieu Quetzalcoatl : c’est que ce
dieu
, selon la légende sacrée, avait peau blanche et barbe blonde, venait
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e soumet à Pizarro, croyant reconnaître en lui le
dieu
Viracocha, dont la légende voulait aussi qu’il ait été porteur de cro
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vice des grandes industries. 69. Traiter avec le
dieu
du feu qui apparaît — sur deux points de la planète, au Caucase et en