1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 e à Libye, quand elle était entrée dans le lit du dieu qui ébranle la terre ; Libye l’avait donnée à la toute belle Téléphaa
2 sprit naïf de la jeune fille, il mit un masque au dieu , transforma sa personne, se changea en taureau ; non pas en taureau c
3 ge ; à la surface des flots, qu’il gouvernait, le dieu sonore qui ébranle la terre guidait en personne son frère sur la rout
4 rouves-tu dans l’onde salée ? Sans doute tu es un dieu  ; ce que tu fais ressemble à ce que font les dieux. Les dauphins mari
5 dieu ; ce que tu fais ressemble à ce que font les dieux . Les dauphins marins ne circulent pas sur terre, ni les taureaux sur
6 racer la route. Ce n’est pas sans le vouloir d’un dieu que je suis ces humides chemins. » Elle dit ; et le taureau aux belle
7 de l’autel, pour y consacrer le gâteau rituel aux dieux préservateurs à qui est dû l’hommage : et j’aperçois alors un aigle q
8 phonie (II, 5) sont des Crétois. D’autre part, le dieu El, père du Jahwé des Hébreux, est un dieu-taureau qui a coutume d’en
9 et sur les origines sémitiques de tant de noms de dieux et de lieux grecs. Et tout cela nous renvoie, historiquement, à des é
10 e féminine enlevée à l’Asie, puis fécondée par le dieu mâle qui règne sur l’Olympe des Grecs continentaux : le grand masque
11 je fais attendre Orcus. Ô Dieu (si quelqu’un des dieux entend mes paroles) fais que j’erre nue au milieu des lions ! Avant q
12 Mercator, dont le célèbre Atlas parut en 1595, le dieu taurin « ne représente pas mal à propos le naturel des Européens ». C
13 r d’Égine a sculpté sur la plinthe Europe dont un dieu n’écoute pas la plainte. Le taureau blanc l’emporte. Europe, sans esp
14 éroïques Qui régiront la terre et deviendront des Dieux  ! Entre le mythe primitif et la réalité — le drame de l’Europe dans
15 enue d’Asie. Elle a été enlevée à l’Orient par un dieu du Nord. Zeus-Jupiter devient alors le dieu par excellence, le princ
16 r un dieu du Nord. Zeus-Jupiter devient alors le dieu par excellence, le principe, la racine de tout le polythéisme grec. I
17 vec lui commence une autre évolution qui mène des dieux aux hommes. Dans le Cronide Zeus apparaît le dieu-homme dont la missi
18 rait fâcheusement les coupables amours du roi des dieux païens et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les P
19 continent le nom de la princesse enlevée par leur dieu aux Phéniciens, précisément : d’après Eustache, écrivain byzantin du
20 peuples de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens ! Pour cet ancêtre du nationalisme, qui ne manque pas de lucid
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
21 m que les Grecs de la basse époque désignaient le dieu égyptien Toth, qui était le dieu des mesures, des chiffres et l’inven
22 e désignaient le dieu égyptien Toth, qui était le dieu des mesures, des chiffres et l’inventeur des hiéroglyphes. Les Grecs
23 hiéroglyphes. Les Grecs l’ont identifié avec leur dieu Hermès. 97. Nos citations sont extraites de l’Essai pour la paix pré
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
24 que, c’est la religion effrayante et cruelle, des dieux terribles couverts d’armes redoutables. Les missionnaires qui ont vis
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
25 es reptiles immondes habitent les sanctuaires des dieux  !… Ah ! comment s’est éclipsée tant de gloire !… Comment se sont anéa
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
26 re, la philosophie des lumières… En l’absence des dieux , règnent les fantômes, et la période qui a vu naître les fantômes en
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
27 le est destinée à mourir, mais à mourir comme les dieux , par la transfiguration. La France deviendra l’Europe. Certains peupl
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
28 euple du monde a fait trois révolutions comme les dieux d’Homère faisaient trois pas. Ces trois révolutions qui n’en font qu’
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
29 était là le paradis terrestre de l’humanité : les dieux descendus du ciel et s’apparentant aux hommes… Oh ! qu’ils étaient be
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
30 scendus au fond inexorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées,
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
31 à un Européen presque achevé. Un droit commun, un dieu commun ; le même droit et le même dieu ; un seul juge pour le temps,
32 commun, un dieu commun ; le même droit et le même dieu  ; un seul juge pour le temps, un seul Juge dans l’éternité. Mais, tan
33 tes choses non pas l’homme, mais Dieu […] Que les dieux soient la mesure de toutes choses, signifie pour les Grecs que le mon
34 quaient, mieux ils connaissaient que derrière ces dieux existe quelque chose de plus général et tout-embrassant, quelque chos
35 t en réserve bien d’autres réponses que celle des dieux modérateurs. Deux de ses mythes fascinent l’Européen moderne, selon q
36 ’est l’esprit de révolte contre les interdits des dieux jaloux, qui symbolisent les craintes de l’humanité primitive en prése
37 t un père exemplaire. Il ne conteste pas avec les dieux qui le persécutent, mais supporte un dur destin avec la patience de J
38 ent un droit sacré réglant les rapports entre les dieux et les hommes comme entre personnes privées, mais ils n’avaient pas u
39 devenu chrétien, l’empereur descendit du rang de dieu au rang de représentant de Dieu. Constantin se montra humble vis-à-vi
40 défi à ceux qui ont confondu leur destin et leurs dieux . Là-dessus, Louis Rougier : Il y a des sociétés qui subissent passi
41 e de Prométhée qui, tout en étant la créature des Dieux , veut, lui aussi, devenir créateur, et non pas en vertu d’une délégat