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urge ; non pas au sens d’un homme, mais bien d’un
dieu
. Ce dernier trait est capital. On sent qu’il trahit un refus de la ré
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-ci s’absolutisent, et deviennent des idoles, des
dieux
, souvent sanguinaires. Cette absence de doute sur les réalités immane
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x se rebellent, ils fuient dans le culte des faux
dieux
, rassurants parce que « faits de main d’homme »… Mais sans relâche, d
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e dépassement… Oui, la richesse est notre dernier
dieu
, et c’est peut-être le secret de l’expansion, mais aussi de l’anarchi
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espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres
dieux
devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
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ablement plus familiers que les métamorphoses des
dieux
païens. Si bien qu’on a pu dire17 que l’Ancien Testament était la vra
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le au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des
dieux
étrangers — mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. 11
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majuscule, ne peut pas avoir de mission. Un faux
dieu
, ou un mot, n’ont pas de mission. Seul un homme peut en recevoir une.
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primitive d’un ouvrage d’art ne soit un « don des
dieux
» — un seul vers, par exemple, ou la vision d’une forme, sur lesquels
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’où vient-elle ? Ce que Paul Valéry appelle « les
dieux
», sans se compromettre, ce sera pour certains le Saint-Esprit, et po