1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 . (Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux , légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.) On
2 e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le dieu sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
3 passement infini, l’ascension de l’homme vers son dieu . Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
4 ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
5 es dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
6 forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
7 et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
8 t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
9 opposition dans les mythologies indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
10 s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahriman iranien, le Jupiter latin,
11 , n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
12 la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux M
13 eux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu , et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le
14 exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d’
15 , et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
16 ieux se détournait des créatures ignorées par son dieu . Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l
17 Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l’on connaît — ne s’est pas détourné, au contraire ; « Il nous a
18 iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu , et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
19 orption de tous en Un, à la fusion totale avec le dieu , ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
20 fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de dieu , comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Tout cela suppos
21 -dire la fusion essentielle de l’individu dans le dieu . L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
22 du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
23 e personnage sacré (Appendice 7). 2. Œdipe et les dieux . — Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
24 solide, la puissance du père plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
25 ine se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux , comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
26 rète (shakti) qui anime le cosmos et soutient les dieux (en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es
27 ou images enfermant les symboles du monde et des dieux ) de transcender la condition humaine. Le tantrisme bouddhique trouve
28 mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
29 el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
30 s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profonde
31 . H. Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 17.
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
32 st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
33 ’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
34 ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
35 e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
36 à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son dieu . Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
37 es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
38 délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu , il cesse d’être un démon 202. Et il retrouve sa juste place dans l’é
39 in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
6 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
40 e), pour Ibn Dawoud, à un jeune homme (comme à un dieu ) et le poète au nom de l’orthodoxie fera condamner au supplice le mys