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« christianisation, de l’ordre social » ? Ont-ils
distingué
clairement le péril de sécularisation de l’Évangile impliqué dans leu
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éparant le corps et l’âme : c’est qu’il les a mal
distingués
. Du point de vue de la personne, le corps et l’âme sont deux aspects
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cette distinction, au point d’assimiler l’homme «
distingué
» à l’homme qui ne fait rien de ses deux mains. Ce que je reproche à
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ple un culte de l’esprit intemporel — comprenez :
distingué
, oisif — tout conforme, d’une part, à l’illusion du praticisme, d’aut
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sement l’esprit du corps, et glorifier cet esprit
distingué
, c’est aussi laisser ce corps à lui-même, le mépriser, l’abandonner à
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jours dans l’histoire au maximum de spiritualisme
distingué
. Le culte des principes en soi : voilà ce qu’il faut au régime des re
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l se persuade que sa nature est essentiellement «
distinguée
», essentiellement inactuelle. Avoir vu que les choses humaines, écr
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monie. Mais la protestation de nos spiritualistes
distingués
vise autre chose que cette banalité morale. Elle vise en fait à justi
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clerc qui ne sert à rien, c’est flatteur et c’est
distingué
, mais il faut encore le nourrir. Une logique vulgaire voudrait que l’
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résente dans l’homme la fonction spectaculaire, «
distinguée
» dans tous les sens du terme, par suite inapte à modifier le réel pa
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pour la même raison : en tant qu’hommes inutiles,
distingués
, libérés et savants. En tant que saints laïques, inoffensifs. Les cle
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la culture à la « jouissance » d’un consommateur
distingué
. Mais ici l’équivoque matérialiste se manifeste avec une impudeur gên
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s, de tourmentés, de refoulés et d’hésitants fort
distingués
. Mais ces inquiétudes se limitent au « plan moral », comme nous aimon