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: Ces buts ne peuvent être atteints que si les
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pays du monde acceptent de dépasser le dogme de la souveraineté absol
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peu de temps avant la révolte de Budapest. Trop
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pour s’unir ? — L’argument des contrastes séculaires, invoqué sans fa
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unauté de valeurs antinomiques et d’origines très
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, mêlées en dosages très variés. C’est aussi le jeu dialectique de que
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ssort de notre pensée : l’antinomie de l’Un et du
Divers
, l’unité dans la diversité et la coexistence féconde des contraires.
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sporte en Dieu lui-même le paradoxe de l’Un et du
Divers
, tandis que l’Incarnation porte à l’extrême la coexistence des contra
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n et Mantoue, Lübeck et Weimar, États-cités aussi
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et contrastés que l’avaient été Athènes et Sparte. Cependant, même là
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péenne, née de la confluence des sources les plus
diverses
, se distinguait par là de toutes les autres, monolithiques et homogèn
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isme plat, il prend chez nous les formes les plus
diverses
. Il va du culte du confort chez l’ouvrier et le bourgeois, et du cult
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iste couvre des marchandises de qualités au moins
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, selon qu’il s’agit par exemple de l’empire soviétique, du Nigéria ou
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u sujet de l’antinomie fondamentale de l’Un et du
Divers
, ou encore de la permanence et du changement. Parallèlement se consti
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ccidental : devant ce même problème de l’Un et du
Divers
, les métaphysiques orientales prennent le parti de supprimer le confl
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r le conflit en réduisant l’un de ses termes — le
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— au prix d’une longue ascèse exténuante. Le but pour le brahmane, po
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os jours dans les patries et les nations les plus
diverses
par la géographie et par les traditions : dans les pays neufs du tier
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train de naître de la combinaison de forces très
diverses
: l’explosion démographique, l’urbanisation galopante, la mobilité de
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tition à autant de niveaux qu’il y a de fonctions
diverses
dans l’humanité et d’ordres de grandeur dans nos projets. Je demande