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ou de délire, qui ne s’engendre pas sans quelque
divinité
, ni ne se crée dans l’âme au-dedans de nous : c’est une inspiration t
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fie « endieusement », car ce délire procède de la
divinité
et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
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n cessant d’être, en se « perdant » au sein de la
divinité
. Mais le christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
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ane « au-dessus du ciel », n’est-ce point déjà la
Divinité
en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité d
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es hérésies gnostiques (le Principe féminin de la
divinité
), ne serait-elle pas l’Anima, ou plus précisément encore : la part sp
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’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la
Divinité
. Or le langage érotico-religieux des poètes mystiques tendait à établ
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ur la femme de chair. L’union mystique avec cette
divinité
féminine devient alors une participation à la puissance légitime du D
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ve : il tend à la fusion totale de l’âme et de la
divinité
. Le second courant peut être appelé celui de la mystique épithalamiqu
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a nature, à son être et à sa vie, et naît dans la
Divinité
. C’est là qu’est son devenir. Elle devient si totalement un seul être
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bile et fascinante — ce nous-même d’horreur et de
divinité
auquel s’adressent nos plus beaux poèmes ; ressuscité d’un coup dans
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et cela donne finalement tout un verbiage sur la
divinité
des impressions champêtres du dimanche.) Spinoza définit l’amour : un
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un dans l’autre et la foi dans la toute-puissante
divinité
de l’Amour qui à jamais nous guidera, invisible, et renforcera sans c
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s Iraniens et des cathares, la coupe de Gwyon165,
divinité
celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dan
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croire. Vous avez fait de la femme une espèce de
divinité
coquette, cruelle et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes ad
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r. Vos tabous sont des sacrilèges contre la vraie
divinité
, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’instinct libéré de l’esprit, la g
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’en vertu de cet amour mystique qui les unit à la
divinité
! Au contraire, l’amour mystique orthodoxe n’unit pas de cette façon,
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e de théophanie substituée à la pure notion de la
divinité
». Dès lors Suso, dans ses ouvrages, notamment la Vita et l’Horologiu