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re nous Européens, nous sentions donc surtout nos
divisions
. Aujourd’hui, les Deux Grands ont paru dans leur force : tout se pass
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à l’Est. À l’Ouest, qu’avions-nous à offrir ? Nos
divisions
; nos expériences économiques mal engagées et mal soutenues, étriquée
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e nous apprenions à distinguer entre diversité et
division
; il est urgent que nous apprenions à voir et à sentir que l’oppositi
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et la diversité, bien au contraire ; mais que nos
divisions
signifient pratiquement la mort prochaine de nos diversités. Voyons d
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ir en fait, cette diversité naturelle est devenue
division
arbitraire. Elle appauvrit nos échanges culturels. Elle laisse chacun
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onomies nationales. Ce n’est qu’en surmontant nos
divisions
que nous sauverons notre diversité. Cette règle vaut aussi pour nos
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ces diversités à leur tour tendent à devenir des
divisions
mortelles. Tandis que les frontières étatiques cloisonnent l’Europe v
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« unité » totale, aussi dangereuse que toutes nos
divisions
. On pouvait donc prévoir, avant le congrès, que l’inconsistance « uni
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utopie s’il n’existait, en deçà et au-delà de nos
divisions
actuelles, linguistiques, religieuses, et politiques, une entité euro
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e manière uniforme, donc tyrannique. Diversité et
division
des nations et des idéologies 6. Cette description succincte de l’hom
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ir en fait, cette diversité naturelle est devenue
division
arbitraire. Elle appauvrit nos échanges culturels. Elle laisse chacun
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onomies nationales. Ce n’est qu’en surmontant nos
divisions
que nous sauverons notre diversité. 7. Cette règle vaut aussi pour n
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ces diversités à leur tour tendent à devenir des
divisions
mortelles. Tandis que les frontières étatiques cloisonnent l’Europe v
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est divisée, et la plus grave menace vient de ses
divisions
. Appauvrie, encombrée de barrières qui empêchent ses biens de circule