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re morte, s’il n’existait, en deçà et au-delà des
divisions
qu’il nous faut surmonter, une entité européenne bien vivante, un sen
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Europe perdra tout cela, si elle persiste dans sa
division
, cause principale de son présent abaissement. Elle ne pourra survivre
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ent, si riche de ses diversités, si malade de ses
divisions
? Unité de la culture européenne Depuis cent ans, nos divers pe
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lisant que favorisent les mass médias, contre nos
divisions
enfin, qui paralysent les échanges vitaux. Nous avons à rappeler aux
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as, alors que nous sommes surtout menacés par nos
divisions
nationales, partisanes, individualistes. En Europe, la dissolution pr
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monde ; la montée des empires unifiés, devant nos
divisions
sanglantes, la crise de nos idéaux devant la propagande massive des d
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dément unie en deçà et au-dessous de nos récentes
divisions
nationales et linguistiques, qui se révèlent alors, en vérité, relati
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r exemple, sont communes à tous les Européens. La
division
de la culture est apparue avec l’école obligatoire et la presse. On a
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aire, qui affectent les facteurs traditionnels de
division
du genre humain. Mouvement de convergence à grande échelle, d’une par
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s langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des
divisions
de l’humanité, s’interpénètrent, et certaines s’universalisent. On n’
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ement même du savoir entraîne pour conséquence la
division
de l’esprit et l’accroissement de l’ignorance mutuelle entre les dire
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; elle ne répondrait pas au défi principal de la
division
du savoir en langages spécialisés. Il nous faut donc envisager mainte
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e est encore plus choquante, si possible, que nos
divisions
nationales, et n’est pas moins débilitante. Non seulement elle multip
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des trois autres, n’a pas encore pu surmonter ses
divisions
nationales, qui ont failli la ruiner par deux fois ; elle n’a donc pa
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faut partir d’autre chose que de ses facteurs de
division
, il faut bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’union ; il f
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ne protègent que la médiocrité. Contrairement aux
divisions
nationales, les régions naissent des vraies diversités et les favoris