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Ce n’est pas à dire que l’humanisme n’ait pas ses
doctrines
, et même une expression politique cohérente. On a cité dans les Débat
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angile, ou bien de faire triompher telle ou telle
doctrine
sociale adoptée par opportunisme ? À supposer même qu’une église parv
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ser même qu’une église parvienne à construire une
doctrine
, sociale, morale, économique, qui puisse s’imposer au grand nombre sa
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le message de l’apôtre Paul, idée centrale de la
doctrine
de Calvin. Ordonner toutes choses, et d’abord la cité, à l’exercice l
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ment de la culture, elle doit être fondée sur une
doctrine
ferme, sur une théologie qui soit en même temps rigoureuse et vitale
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u du xxe siècle, par exemple, pouvait croire aux
doctrines
officielles de sa confession et en même temps admirer Wagner, Whitman
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si la culture perd contact avec l’Église, avec sa
doctrine
et son culte, l’Église perd ses moyens les plus efficaces d’agir sur
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nt agir et inspirer si elles sont fondées sur une
doctrine
ferme et complète. Elles auront autorité dans la mesure où elles inte
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présuppose l’union dans la diversité. Toutes les
doctrines
unitariennes, cherchant à établir une homogénéité mécanique et rigide
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considèrent comme dangereuse et scandaleuse. Ces
doctrines
sont par là incompatibles avec l’ordre chrétien, qui implique l’union
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es conséquences sociales de la vocation 1) Une
doctrine
chrétienne, centrée sur l’idée de la vocation des individus, mettra t
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u indépendamment des devoirs de sa charge. 2) Une
doctrine
chrétienne qui prend au sérieux le fait de la vocation divine d’un ho
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mplir sa vocation. Elles le feront au nom de leur
doctrine
, et avec une grande précision. Elles ne le feront pas au nom de conce
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tés » dans les conditions de fonctionnement d’une
doctrine
chrétienne de la vocation. (Être libre à l’abri de la nécessité, ne s
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nement, dans chaque matière, y soit dominé par la
doctrine
de l’Église en question, comme c’est le cas dans les instituts cathol
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et l’Église comme telle — l’Église comme corps de
doctrine
et comme communauté. Sur ce plan tout reste à créer. Et quelque chose
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isant la théorie de leur faiblesse, formulent des
doctrines
nihilistes. Devant cette démission de la pensée et de la morale, l’Ét
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s, les Églises ne trouvent plus dans le monde des
doctrines
hostiles, mais un vide doctrinal sans précédent. Ce vide est un appel
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ance à un grand art (le puritanisme à Milton, les
doctrines
jésuites au baroque), et de « bonnes » théologies condamner l’art (ju