1 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
1 l’est-elle pas. 1. Je ne suis pas pacifiste par doctrine . Mais pourquoi dire que la guerre est « morale » ou qu’elle est « jus
2 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
2 ictatures. Et c’est ainsi que la séparation de la doctrine et de l’action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la
3 de partis, de faisceaux et de fronts, opposer des doctrines , ce n’est plus faire de la doctrine, mais bien, et quoi qu’on veuille
4 opposer des doctrines, ce n’est plus faire de la doctrine , mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu commun. C’est condamn
5 près coup des passions collectives sur quoi nulle doctrine ne peut mordre. Ou pis encore, c’est vouloir les combattre sur un pla
3 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
6 our qui se borne à considérer notre époque et les doctrines infiniment contradictoires qui s’affrontent au milieu du désordre. Il
7 ui, et plus grand que jamais. Désarroi ? Non. Les doctrines sont contradictoires ? Les évaluations morales sont devenues presque
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
8 et aboutît à une espèce d’abdication logique des doctrines libérales. Laissons aux communistes le soin de s’en réjouir. Si maint
5 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
9 sité vertu. Mais c’était aussi introduire dans la doctrine de la Révolution un primat du déterminisme, dont je dirai, sans plus
10 d’elle, tout en acceptant d’autres parties de la doctrine . Car toute la force de propagande du marxisme-léninisme réside dans l
11 arx ? On y trouve tout ce que l’on veut, sauf une doctrine marxiste cohérente. Force nous est donc de partir du marxisme « moyen
12 talisme sont liés ; 2° que le capitalisme est une doctrine matérialiste à sa façon, — les marxistes ont intérêt à revendiquer à
13 ain optimisme évolutionniste, tout un ensemble de doctrines qui trouvent leur lieu commun dans la doctrine de l’immanence. Au fon
14 e doctrines qui trouvent leur lieu commun dans la doctrine de l’immanence. Au fond du débat précédence ou primauté, nous retrouv
15 semblablement, que s’il n’y a pas à la base d’une doctrine politique un principe d’actualité, nulle « période de transition » ne
16 ondamentales du collectivisme, le succès de cette doctrine ne préparera nullement un terrain plus favorable à l’épanouissement f
6 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
17 us, parmi nous, de théoriciens du désordre. Toute doctrine sociale, aujourd’hui, fût-elle même la plus subversive, est la doctri
18 urd’hui, fût-elle même la plus subversive, est la doctrine d’un certain ordre terrestre, d’un certain aménagement des activités,
19 mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une politique de la camisole de force. Tel qu’il devrait
20 ue du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, dont la mesure n’est pas dans le présent injuste, mais dan
21 connaît mieux. Comme le marxiste, il sait que sa doctrine ne doit pas se borner à interpréter le monde, mais doit plutôt le tra
22 st d’autant plus « bestial » en ses débuts que la doctrine libérale qu’il renverse était plus « angélique » dans ses prétentions
7 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
23 iolence. L’idéalisme et la révolution, toutes les doctrines qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec juge toute tentative t
8 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
24 tendons-nous de nos églises qu’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucu
25 u’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnantes. Nous n’attendons rien d’aucun acte délibéré, pesé et calcu
26 uvée de rejeter le Christ : feindre d’accepter la doctrine de ses disciples, se faire un avoir de la Pauvreté évangélique, et bi
9 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
27 Ce n’est pas à dire que l’humanisme n’ait pas ses doctrines , et même une expression politique cohérente. Qu’il me suffise de rapp
10 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
28 ice aux desseins que poursuivent l’une et l’autre doctrines , à leurs suppositions fondamentales. Pour rendre pleinement justice à
29 ndamentales. Pour rendre pleinement justice à une doctrine totale, qui englobe non seulement les modes de vie mais encore les bu
30 es buts de la vie humaine, il faut croire à cette doctrine . Y croire, c’est-à-dire s’y engager personnellement tout entier et sa
31 ’ils apparaissent. Tenons-nous-en strictement aux doctrines et aux inspirations fondamentales. Non pas que, sur ce terrain, les g
32 s littéralement qu’il n’y a aucun point commun de doctrine entre un communiste sincère et un chrétien obéissant. Ils parleront t
11 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
33 et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines , qu’une seule revendication commune : l’étatisme. Tout ce qui n’est p
34 Où faut-il se tourner maintenant ? Où chercher la doctrine efficace qui permette de déceler et de combattre à sa naissance le pé
35 nce sont claires. Un protestant resté fidèle à la doctrine de la Réforme55 sait que le premier commandement, c’est de servir Die
12 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
36 n nous une unité que n’ont su faire ni maîtres ni doctrines , unité de refus devant la consternante misère d’une époque où tout ce
37 lui de la Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste, en dehors de laquelle s’est constitué ce nouveau front, for
38 nt verbale, électorale ; elle n’est pas dans leur doctrine constructive. Elle se fonde sur des apparences, voire sur des faits a
39 iciens marxistes, mais niée en sous-main par leur doctrine , est de leur part une duperie manifeste. Je les entends menacer le bo
40 ois des bourgeois, et de la vérité humaine de nos doctrines antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de pain. Ceux qui ne promett
13 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
41 XIII.Triomphe de la Personne (Aphorismes) Doctrines et passions Je parle, dans ce livre, de philosophie politique et d
42 le, dans ce livre, de philosophie politique et de doctrines sociales ; cela paraîtra sans doute un comble d’ingénuité ou d’ironie
43 , Sorel ou Maurras, voire Guesde et Jaurès. Leurs doctrines sont passées dans les mœurs, c’est pourquoi vous pensez qu’elles n’ét
44 au même titre que les nôtres. Nous revenons à ces doctrines pour les combattre ou pour les rénover. Ce que des hommes ont fait, d
45 t pas une aventure. Elle est la réalisation d’une doctrine de l’homme véritable. La révolution n’est pas un mythe, mais une acti
14 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
46 la nature de la personne en acte. Pouvoir de la doctrine Nous disons que la force, l’autorité valable et le pouvoir sont l’
47 e « pouvoir de la personne » par « solidité de la doctrine  ». Je m’aiderai ici d’une image autorisée, me semble-t-il, par toute
48 tres termes, c’est au groupement le plus ferme en doctrine , si petit qu’il soit, que revient la décision finale. Peu importe que
49 remière arme d’une révolution véritable, c’est la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctrine et tactique sont absolume
50 st la doctrine de l’ordre qu’elle entend établir. Doctrine et tactique sont absolument inséparables dans la Révolution. Et si l’
51 rées. Cette tactique, infidèle au but final de la doctrine de Marx (an-archique), n’a pas tardé à poser des problèmes pratiques
52 s » à leur tour se sont révélés si urgents que la doctrine , toujours ajournée sous d’excellents prétextes, a fini par perdre tou
53 peut être rien d’autre que l’actualisation de sa doctrine . Avant de proposer quelques maximes tactiques déduites de notre posit
54 ale — indépendante du contenu particulier — d’une doctrine révolutionnaire. 1° La doctrine situe les faits au fur et à mesure de
55 rticulier — d’une doctrine révolutionnaire. 1° La doctrine situe les faits au fur et à mesure de leur apparition. Elle constitue
56 lle d’un regard précis, d’une visée ferme ; 2° La doctrine d’un groupe révolutionnaire n’est pas seulement théorique, elle est a
57 prépare sans cesse aux actes nécessaires ; 3° La doctrine est enseignante par nature, comme la révolution qui est toujours et t
58 nce. C’est là, dit-on, l’aspect primaire de toute doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution sont assez hauts 
59 courtes, et trop souvent mal exprimées. C’est la doctrine de la révolution qui les rassemble, les oriente et leur donne à la fo
60 dre — et une finalité vraiment nouvelle. C’est la doctrine qui crée, avec des révoltes confuses, une révolution véritable. La do
61 s révoltes confuses, une révolution véritable. La doctrine est seule créatrice d’une liberté que l’homme des rues reste incapabl
62 révolution. À cet égard, on peut bien dire que la doctrine est instrument de paix, au moins autant que de rénovation : à conditi
63  ; de part et d’autre, aucun pouvoir réel, aucune doctrine cohérente et lucide. Les uns ignorent ce qu’ils veulent attaquer, les
15 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
64 cussion honnête sur les réformes nécessaires. Les doctrines économiques et sociales développées par Esprit et surtout par L’Or
65 ns, si seulement elles s’étaient données pour des doctrines de droite ou de gauche. Mais c’est précisément ce genre d’adhésion se
66 ppement normal, les cadres de l’ordre ancien. Une doctrine rigoureuse, qui s’exprime directement dans une tactique souple, dont
67 ue du travail. Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trouvera la première synthèse dans l’ouvrage impo
68 n la Troisième Force, mouvement d’action né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le Front commun de M
69 lique, qui dans des domaines divers, répandent la doctrine ON, tel que le Club de février, la ligue Nous voulons. Inspirés par
16 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
70 n. Nous touchons ici au caractère essentiel de la doctrine de L’Ordre nouveau  : les revendications politiques qu’elle comporte
71 notre violence, c’est la fameuse séparation de la doctrine et de l’action — fondement de l’esprit bourgeois sur le plan éthique
72 ables de toute « réalisation pratique ». Entre la doctrine et l’action, nous n’admettons aucune « période de transition ». À quo
17 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
73 nsister surtout sur la nouveauté d’un chapitre de doctrine tel que « Esprit et Révolution », et sur l’Esquisse d’une théorie gén