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nalisme, raison d’État ou dictature. L’examen des
doctrines
les plus puissantes du dernier siècle nous fournira l’illustration de
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l’État, et d’une thèse purement critique tire une
doctrine
constructive qui aboutira nécessairement à l’étatisme le plus brutal1
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une pratique qui est une tyrannie, tandis que la
doctrine
, évadée du réel, se flattait d’une absurde liberté. Or nous voyons qu
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berté. Or nous voyons que cette pratique et cette
doctrine
n’ont plus entre elles de rapport appréciable de hiérarchie ou de con
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it jamais été dominé par une seule théologie. Les
doctrines
de Thomas d’Aquin, à l’apogée du xiiie siècle, sont combattues par d
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ources de sa « grâce merveilleuse » à exposer les
doctrines
de Rome, les « propos ambigus et circonlocutions de paroles » du meil
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cteurs qui la commandent : la réalité russe et la
doctrine
marxiste. Tantôt l’on reproche au marxisme des erreurs qu’il condamne
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s la construction soviétique le rôle qu’y joua la
doctrine
marxiste, tout au moins comme choc initial, et par la direction qu’el
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er que « l’esprit » des pionniers soviétiques (la
doctrine
marxiste-léniniste) n’ait marqué toute l’entreprise, et ne l’ait orie
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religion fanatique ; et tout cela ne va pas sans
doctrine
. ⁂ Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du régime de l’URSS,
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ique, si l’on se refusait à l’examen critique des
doctrines
qui sont à sa base. Je ne dis pas qu’elles n’aient été souvent trahie
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ordonne toute la construction russe n’est plus la
doctrine
orthodoxe, dont les marxistes d’Occident se sont faits les conservate
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. Car le Plan était avant tout, conformément à la
doctrine
marxiste, un schéma de la production industrielle, quantitative. Le s
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anction directe de la part des faits, une vieille
doctrine
particulièrement apte à soutenir une action schématique. La situation
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entre lesquels la guerre est déclarée, au nom de
doctrines
et de buts dont certains nous paraissent à jamais incompatibles. Dans
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tait forcé de tenir la culture. On fit appel à la
doctrine
marxiste, ou à l’honneur national menacé, c’est-à-dire à des mystique
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tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des
doctrines
qui justifient rétrospectivement ou actuellement les violences exercé
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qu’on n’a pas éduqués. Il va falloir monnayer la
doctrine
en valeurs symboliques, faciles à reconnaître, en affirmations volont
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pareille dans des régimes qui ont à répandre les
doctrines
les plus dissemblables. Le schématisme même dont j’ai parlé va nous p
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) Remplacez peuple par prolétariat, vous aurez la
doctrine
stalinienne, il ne s’agit bien entendu ni du peuple ni du prolétariat
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re réelle, dans l’un et l’autre cas, n’est pas la
doctrine
, mais la technique de l’action sur les masses. C’est une mesure parti
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société de ceux qui croient, ou qui revient à la
doctrine
du bien commun. Elle agit dans le mouvement œcuménique. Et dans le mo
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triomphent les dictateurs. Ils ont agi au nom de
doctrines
différentes, dans des circonstances matérielles différentes, mais ils
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que sa religion n’est pas la nôtre. Étudions les
doctrines
provisoires ou les tactiques de ces révolutions, mêlons-nous à leurs
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donc me contenter ni de la simple cohérence d’une
doctrine
idéale, ni d’un opportunisme à terme limité. Je renvoie dos à dos ces
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inefficaces ou jouent à contre-fins. Dénoncez une
doctrine
, décrivez ses excès, accumulez sur ses méfaits les plus patents les t
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éritiers et les victimes reconnaissantes de cette
doctrine
; et parce qu’ils sont sincères, ils pensent qu’on les attaque injust
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l’excuse de tout un régime ! Plus encore : d’une
doctrine
générale, d’une éthique populaire de l’inactualité. Pourtant, elle n’
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ournaux. C’est-à-dire qu’il se voit formé par une
doctrine
qui prétend ne rien former, et qui, pour cette raison, précisément, d
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nsables de leur destinée. Pensée bourgeoise et
doctrines
étatistes Au terme de cette brève analyse de la logique interne du
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spirituelles où réside cette liberté. Mais qu’une
doctrine
de l’État en vienne à s’attaquer aux seuls biens qu’il connaisse, je
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d’édifier, en marge des sanctions pratiques, une
doctrine
de l’homme idéal et du progrès. Mais nous avons été menés plus loin q
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lle dit fatales. Et l’aboutissement normal de ces
doctrines
, justifiées en vertu de ces lois, c’est le régime totalitaire, c’est-
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s, abdication dont il est né et qu’il sanctionne.
Doctrine
apparemment contradictoire, en ceci qu’elle est la doctrine d’un mouv
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pparemment contradictoire, en ceci qu’elle est la
doctrine
d’un mouvement décrit comme à la fois créateur et déterminé. Mais ce
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me vidé par la petite bourgeoisie montante, et la
doctrine
marxiste classée au rang de matière universitaire. Ce serait une erre
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les émouvoir et les mouvoir, si l’on vitupère des
doctrines
sans dénoncer leur origine permanente dans telle déficience morale, d
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es. Ou encore : entre la réalisation fatale d’une
doctrine
du fait accompli, et la réalisation héroïque d’une doctrine de l’être
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u fait accompli, et la réalisation héroïque d’une
doctrine
de l’être en acte. La vieille culture et ses succédanés récents s’en
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mêmes tactiques, la même démagogie, au service de
doctrines
qu’ils croient antagonistes. Ils ne voient pas que le style de leur a
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nde ne peuvent pas être supprimées, et toutes les
doctrines
qui s’y sont essayées n’ont pu en fin de compte engendrer que le dése