1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 Calvin a consisté essentiellement à restaurer la doctrine de l’Église, de même qu’elle a consisté accidentellement, dans le pla
2 in. Quelle fut donc la traduction politique de la doctrine calvinienne de l’Église et des vocations personnelles ? Je n’hésite p
3 n repère. Ce que je voulais dégager, c’est que la doctrine réformée prédispose les peuples protestants à comprendre et à souteni
4 te, qui vit profondément et quotidiennement cette doctrine peut-il comprendre mieux que tout autre le paradoxe politique du fédé
5 a nous permettre une confrontation utile des deux doctrines . Je dis bien utile, et non pas simplement intéressante. Je ne fais pa
6 ons qui feraient le jeu de l’ennemi. Connaître la doctrine de l’homme fasciste, c’est définir du même coup certains dangers qui
7 ois le sens spirituel de notre fédéralisme, seule doctrine politique existante qui doit radicalement contraire à la doctrine tot
8 ue existante qui doit radicalement contraire à la doctrine totalitaire. Le fédéralisme, ce n’est pas seulement un pour tous — qu
9 flits actuels. J’ai essayé de vous montrer que sa doctrine représente, en sa pureté, le centre et l’axe même de la notion chréti
10 gurer, dans notre siècle, le type même de la sûre doctrine de résistance au paganisme politique 11. Ceci nous charge d’une respo
11 e réformée. Il nous reste à prendre au sérieux la doctrine réformée de l’homme et de l’État. Ceci ne signifie pas que l’Église a
12 une de ces églises pour en faire la forme de leur doctrine . Encore le phénomène s’est-il limité aux grands pays. Les États balka
13 à Luther ! 11. Je dis bien le type même de sûre doctrine , et non pas la seule doctrine, et non pas le seul remède efficace dan
14 e type même de sûre doctrine, et non pas la seule doctrine , et non pas le seul remède efficace dans l’immédiat. La doctrine de l
15 n pas le seul remède efficace dans l’immédiat. La doctrine de la Réforme représente à mes yeux la santé chrétienne. Un régime sa
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
16 pages de rhétorique sur le Progrès. Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout, endort l’esprit et le
17 urquoi l’individualisme, qui les néglige, est une doctrine antisociale. Elle a pour effet mécanique de dissocier toute communaut
18 nt compris qu’il ne suffisait pas de dénoncer les doctrines païennes, mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la qu
19 ïennes, mais qu’il fallait répondre mieux que ces doctrines à la question posée par l’angoisse des foules. D’où les Encycliques s
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
20 ue disent ces propagandistes ? Ils proclament une doctrine politique tout à fait nouvelle en Europe. Ils prétendent que les nati
21 st clair que la guerre actuelle est une guerre de doctrines et même de religions. Des raisons spirituelles la dominent, et il s’a
22 ilà notre rôle stratégique dans cette bataille de doctrines . Nous venons de le constater, à propos de la neutralité : ce sont les
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
23 t un devoir d’attaquer au niveau des idées et des doctrines . Mais afin de nous mettre en mesure de « prêcher » le fédéralisme, il
24 ue, que le matérialisme, d’où qu’il vienne. Cette doctrine n’est en fait qu’un ressentiment. Elle naît toujours des déceptions d
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
25 jours bien compris. Elle exclut en principe toute doctrine unitaire, et suppose donc la connaissance très vivante d’une autre es