1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 lendemain de sa libération. Le second propose une doctrine pour la reconstruction du continent. Et le troisième s’inscrit dans u
2 cessé d’appeler l’union de l’Europe au nom de la doctrine fédéraliste. Je trouvais cette doctrine impliquée dans une philosophi
3 nom de la doctrine fédéraliste. Je trouvais cette doctrine impliquée dans une philosophie de la personne, que nous étions quelqu
4 confronter ma « politique de la personne » et la doctrine fédéraliste qui en résulte, avec les réalités européennes nées de la
5 nos masses ou à leurs députés. L’URSS possède une doctrine très précise dont elle se sert comme d’un instrument de conquête et q
6 e : le marxisme ; tandis que les USA n’ont pas de doctrine , et n’ont rien d’autre à proposer qu’un genre de vie, leur way of lif
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7 drôle de paix ? À quel plan nous vouer ? À quelle doctrine nouvelle consacrer ce besoin d’engagement que les totalitaires ne dem
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8 iberté n’a jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une nation ou d’une caste choisie, mais au contraire ce fut
9 ent dramatique, parfois tragique, entre plusieurs doctrines ou plusieurs confessions, une vingtaine de nations, et une infinité d
10 uvernée par les Asiatiques, sous le couvert d’une doctrine née en Europe dans le cerveau puissant d’un Allemand, qui la destinai
11 nt aux valeurs démocratiques ; l’absence de toute doctrine , de tout élan nouveau, de tout principe d’union, d’espoir ou d’aventu
12 notre diversité. Cette règle vaut aussi pour nos doctrines , partis et idéologies. Aussi indispensables que les nations à la vie
13 se fussent sans doute avoués fort étrangers à la doctrine qui les dictait. Ces votes finaux ne sauraient s’expliquer par une co
14 ertes, il existe — et je crois la connaître — une doctrine orthodoxe du fédéralisme. Et parfois ses tenants s’inquiètent de voir
15 toujours le vrai succès. La victoire totale d’une doctrine — fût-elle la bonne, ou disons : la meilleure — ou bien reste sans le
16 parti sur un autre. Car l’unionisme n’est pas une doctrine , mais plutôt une étape normale dans l’évolution des esprits vers un f
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17 ture n’ont jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une nation ou d’une caste choisie. Elles résultent au contr
18 re diversité. 7. Cette règle vaut aussi pour nos doctrines , partis et idéologies. Aussi indispensables que les nations à la vie
19 diversités. Au-delà de toutes les controverses de doctrines , qu’il nous suffise de reconnaître ici que, dans l’Europe contemporai