1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 total d’éducation, comme en Russie). Ensuite il a donné une réponse à l’exigence religieuse des peuples, déçue par les Église
2 les Églises chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai un seul exemple mais significatif. En Italie, de 1920 à 1922, le part
3 litarisme a triomphé parce qu’il fut le premier à donner une réponse très grossière, mais enfin une réponse, à l’appel religie
4 , personne n’a jamais eu l’idée de proposer qu’on donne la peste à toute la nation. Or c’est à peu près cela qu’on nous propo
5 nt qu’un revolver, disait-il, c’est entendu. Mais donnez -moi un revolver, vous m’armez ! Donnez-moi un 75, vous me laissez san
6 endu. Mais donnez-moi un revolver, vous m’armez ! Donnez -moi un 75, vous me laissez sans défense : c’est trop lourd pour moi. 
7 saillant. Elle lui fait perdre le soutien que lui donnerait l’opposition violente à laquelle il s’attend. Il se trouve comme préc
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
8 fait monter sur le bûcher au mépris de la parole donnée . Il semblait que la chrétienté se regroupait, non sans résignation, a
9 s âmes. Et la vie même de Nicolas de Flue nous en donne une preuve édifiante. Dès son enfance, nous le voyons s’astreindre au
10 uilibré, et malgré l’apaisement que devraient lui donner les pratiques d’une extrême dévotion, ses proches ont bien senti le d
11 ntons. Mais voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à sa vie et à ses retraites successives. Pendant la nu
12 particulièrement « politique » dont l’ermite eût donné l’idée ? Il me paraît probable que l’autorité de Nicolas sur ses comp
13 ui m’éloigne de toi ! Mon Seigneur et mon Dieu, donne -moi tout ce qui me rapproche de toi ! Mon Seigneur et mon Dieu, arr
14 n Seigneur et mon Dieu, arrache-moi à moi-même et donne -moi tout entier à toi seul ! Il n’est pas facile de caractériser en
15 Réforme). Il n’est peut-être pas sans intérêt de donner ici un aperçu rapide de cette littérature réformée sur Nicolas. Je la
16 29, un protestant bernois, Valerius Anshelm, nous donne la première biographie importante de Nicolas, sur le ton le plus enth
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
17 oit harmoniser toutes les activités d’une société donnée . Dans la cité grecque, par exemple, tout était rapporté à la mesure d
18 ge se corrompt rapidement, s’asservit. Je vous en donnerai un exemple que chacun de vous peut vérifier quotidiennement. Le fonde
19 s depuis ce printemps, « les événements lui ayant donné un contenu historique nouveau », exactement inverse de l’ancien… Cela
20 a vraie nature de l’angoisse des foules, pour lui donner une réponse à la fois frappante et concrète. « Tout est en désordre ?
21 ne réponse. Reste à savoir si nous saurons la lui donner , si nous saurons utiliser le délai qui nous est accordé, à nous les n
22 il est né, ou dans le groupe qu’il a choisi, peut donner le meilleur de soi-même, aller au terme de sa pensée, jusqu’à l’acte
23 tout s’abaisse et s’obscurcit. Mais qu’elle nous donne au moins la possibilité de rendre un sens aux conflits éternels, — un
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
24 teurs… Pourtant, si nous en triomphons, elle nous donnera la force de préparer l’avenir. Il est dur de reconnaître ces fautes,
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
25 Voilà le fait qui me paraît le plus grave, étant donné les événements actuels et ceux que nous devons prévoir. Une Église de
26 s à un certain langage, dont personne ne lui aura donné la clef. Il en ira tout autrement, si le culte débute par la liturgie
6 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
27 si l’on veut durer et surtout, si l’on prétend se donner en exemple. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est
7 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
28 nts. Au lieu de sermons contre « l’impureté », on donne à nos adolescents des leçons d’initiation sexuelle ; au lieu de menac
29 xuelles (comme la contraception) dans une société donnée , et non plus l’Église par ses décrets généraux et par l’intervention
30 et conventions de toute espèce qu’une société se donne pour guider les conduites de ses membres. Cela va des règles du jeu d
31 ve expressément de l’artifice et de la convention donnée pour telle, et d’autre part ce qui répond à des nécessités naturelles
32 s seulement justifiés, il les a faits et me les a donnés . Je disais tout à l’heure que la notion de péché n’a pas sa place dan
33 d’abord le Royaume de Dieu, et le reste vous sera donné par-dessus. » Or chercher le Royaume, c’est chercher à saisir et à co
34 , mais dont je doute qu’aucun chrétien puisse les donner . Les « païens » et l’Antiquité vivaient dans la certitude éthique — r