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t qui deviennent fait accompli, des incompatibles
donnés
. Cette manière de saisir et de créer des relations par nul autre prév
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es du vrai sujet de cet ouvrage : « L’homme étant
donné
, dit Claudel, pour inventer une raison commune à des termes infinimen
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ofond, et il faut un grand talent spéculatif pour
donner
une meilleure division. Quand une classification n’épuise pas idéalem
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sauvé que par l’intervention d’un médecin qui se
donnait
pour alchimiste. Retenons ceci : au seuil de l’initiation, chez Goeth
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osion, l’histoire se purifiera jusqu’au mythe. La
donnée
initiale est bien la même : c’est l’attrait d’une vision qui transcen
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Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se
donner
à l’instant, à cette heure « au moins très sévère ». Gagner 40 000 fr
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-rendu littéraire de l’aventure… Car il n’est pas
donné
à beaucoup d’hommes de devenir un mythe à force de pureté dans la réa
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on en lui-même, je veux dire entre ce qui lui fut
donné
et ce qu’il sut tirer de ces données ? Car Goethe est en ceci un homm
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un de ces arbres étranges qui poussent d’un jet,
donnent
une fleur unique, puis meurent : aussitôt. Mais il préfère élaguer qu
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st bien plutôt pour lui un problème moral : étant
donné
que la magie existe, qu’il existe une connaissance secrète et des moy
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rt dans le renoncement total, qu’il lui est enfin
donné
de voir, de contempler, de se reposer dans le savoir pur. Le Second F
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lle ne soit alors affaiblie. Au contraire sa mort
donnera
de la force à son attaque, et lui assurera, pense-t-il, la victoire.2
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ment délimitée : il commence et finit à un signal
donné
. Mais le sérieux le baigne de toute part ; le sérieux ne finit jamais
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gir « qu’en vertu de l’absurde » ; mais cela seul
donne
un sens à nos vies. Alors, les règles, les morales et les lois qui no
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blement chrétien. » (Journal) Vend ton bien et le
donne
aux pauvres, par exemple, ou si tu ne possèdes pas de bien, cesse d’e
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mme, résumant l’utilitarisme de Bentham : « Étant
donné
un monde plein de coquins, montrer que la vertu est le résultat de le
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oit si familière qu’il puisse la considérer comme
donnée
? La tentation est forte, de passer d’une critique des collectivités
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e. Il faut se garder de croire que l’auteur s’est
donné
le bénéfice d’un mystère dont il s’amuserait à nous cacher la clé. Le
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est alors le Juge impitoyable ? C’est le Dieu qui
donna
la Loi, le Dieu des Juifs « qui ne tient pas le coupable pour innocen
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la foi au Christ est bien l’issue, la possibilité
donnée
à l’homme de marcher, d’échapper à « l’arrêt ». Mais c’est aussi grâc
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meurer. Si la foi survenait dans sa vie, elle lui
donnerait
l’assurance du pardon. Alors, ce sens obscur d’une culpabilité pourra
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tte conscience claire du péché que peut seul nous
donner
le pardon, ni à cette certitude du pardon que peut seule nous donner
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i à cette certitude du pardon que peut seule nous
donner
la foi. Joseph K. reste donc enfermé dans le cercle mortel de la Loi.
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nsion spirituelle la plus vertigineuse qu’il soit
donné
de vivre à un Occidental ? Oui, Kierkegaard et Goethe sont, à mes yeu
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jamais expliqué, et qu’il est mort sans avoir pu
donner
l’équivalent des Entretiens de Goethe, ou de l’opuscule de Kierkegaar
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ne sur Luther, je crois que la phrase suivante en
donne
une assez juste idée : « En somme, qu’est-ce que Luther ? Un moine qu
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accéder à la liberté, cette liberté peut lui être
donnée
par la puissance vocative de Dieu62. Telle est la thèse fondamentale
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int décisif, envisage honnêtement les objections,
donne
à la thèse adverse toutes ses chances non sans ironie toutefois, et s
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seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
donnera
», dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le croyant, qui sait
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que Luther n’envisage nulle part. Le même auteur
donne
dans l’erreur impardonnable d’assimiler le serf arbitre au déterminis
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mène-Goethe, dans l’espace et le temps, voilà qui
donnerait
une idée de l’espèce d’intérêt que l’on prend à lire le Journal d’And
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us tard on publie mon journal, je crains qu’il ne
donne
de moi une idée assez fausse. Je ne l’ai point tenu durant les longue
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Voilà qu’il y pourvoit lui-même. Et cependant, «
donner
de soi une idée fausse », c’est bien ce que devait éviter Gide, plus
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éfauts réguliers de tout autoportrait. C’est nous
donner
le moyen d’y porter nos retouches. ⁂ Parfois le secret d’une vie s’ép
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haute voix), ses sautes d’humeur, et ce besoin de
donner
raison à l’adversaire69… On l’y retrouve naturaliste à la manière goe
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me une illustration de sa sincérité. Mais il nous
donne
de son auteur une image finalement déformée, faute de retouches « art
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rait un bien meilleur travail — il faudrait qu’il
donnât
de fortes peines ! — qu’une cour d’assise occupée à juger des meurtre
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z, ces deux mots n’ont plus aucun sens. Une forme
donnée
n’a pas à signifier autre chose que ce qu’elle montre. Elle ne peut ê
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s par l’apparition du mythe au sein d’une société
donnée
, bien définie. Il ne saurait être question d’une société bourgeoise e
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niste » si les mots conservaient un sens. Et cela
donne
à la condamnation du collectivisme qu’il prononça dans Taille de l’ho
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tte d’aller au-delà de ce que la civilisation lui
donne
de plus achevé. Le mouvement de Ramuz paraît inverse : par la ligne d
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e permettre à nos pensées de circuler. Claudel se
donne
un règlement, et il observe les signaux. Les autres (voyez leurs jour
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ion. « Et c’est pourquoi une fin lui fut en effet
donnée
» — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète, la vocation de l’homme, l
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semble des conditions permanentes dont la réunion
donne
à chaque chose son droit de devenir présente à l’esprit, par lequel i
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ité ! 82. En effet la citation du Cratyle qu’il
donne
dans l’Art poétique (p. 172) dit exactement le contraire. 83. On pou
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Thérèse d’Avila ou simplement d’un Ludwig Tieck.
Donnez
-moi des « paroles nouvelles » pour exprimer l’inexprimable, dit la sa
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re, s’exprimer, c’est toujours s’avouer, c’est se
donner
pour responsable de sa pensée et de ses actes. Mais voilà justement c
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s poèmes « inspirés ». À ce niveau, le mysticisme
donne
naissance à la plus émouvante littérature. Mais il faut reconnaître a
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e la plupart des jeunes contemporains de Goethe à
donner
des œuvres achevées. En effet le mouvement de ces poètes est inverse
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es est inverse de celui du créateur. Créer, c’est
donner
forme, et ils voudraient nier les formes ; c’est limiter et ils aspir
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e de les dépasser. Mais seule une vocation lui en
donnera
la force. Qu’il la reçoive, et qu’il l’accepte consciemment, ce sera
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l se dévoue à quelque chose qui le dépasse, il se
donne
à une réalité qui souvent ne tient pas compte de nos raisons, il s’im
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concerne l’ici-bas. Seule une telle vocation peut
donner
le courage de s’avouer en toute lucidité, de s’exprimer sans réticenc
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incommunicable, et qui n’a point de « raisons » à
donner
: l’autarcie matérielle et morale. On ne dira jamais trop à quel poin