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de l’amour : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné
son Fils unique… » Religion dont toute la Loi est résumée par Jésus-C
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ersonnes. Le modèle de toute personne humaine est
donné
par l’Incarnation du Christ fils de Dieu, en Jésus fils de Marie — Jé
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thèse radicale de cette époque classique nous est
donnée
par les penseurs-poètes de la génération post-romantique. Car la ques
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er à la pleine liberté de leur imagination, —j’en
donnerai
plus loin quelques preuves. Or les mythes, comme les lois, relèvent d
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e dont il est signe. Et d’abord, il s’agit de lui
donner
son vrai nom. C’est l’érotisme qui travaille les sociétés occidentale
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e, et encore moins dans le sens religieux que lui
donnent
tant de nos expressions courantes, comme « belle âme », ou « salut de
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-il eu conscience ? Certains épisodes du roman le
donnent
à croire, allusions aux péripéties et situations les plus typiques de
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n avec elle. D’où les innombrables confusions qui
donnent
au naïf commerce de l’amour un caractère spectral si fascinant. C’es
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rd, au cours de ma vie, j’ai tenté de définir, de
donner
un nom au sortilège lumineux que tu avais jeté dans mon âme, à ce ray
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ment, il a reçu « la liberté illimitée de pouvoir
donner
le change ». Voici donc Hamlet tel que nous le décrivent les première
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uation, advienne que pourra… Les caractères étant
donnés
, la mission définie dès le début du drame, voyons maintenant le progr
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rovidence dans mon œuvre entière, je n’en saurais
donner
de formule plus adéquate ou plus décisive que celle-ci : la Providenc
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. … Dès le premier moment l’élément religieux est
donné
de façon décisive ; il a sans contredit la suprématie, mais il attend
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quand je faisais ce dont il m’était impossible de
donner
la raison, ne songeant pas même à la chercher ; quand je suivais les
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rce financière de Casanova : symbole dont il nous
donne
maintes fois la clé). Mais une tricherie constante est moins dangereu
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dérobé ? Si la rencontre de trois routes suffit à
donner
son nom à tout ce que craint un solitaire : la trivialité, combien pl
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scours sur l’amour qui composent In Vino Veritas,
donne
le ton de la passion de Kierkegaard pour le Don Giovanni de Mozart. D
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retenons cette observation centrale : « Don Juan
donne
leur intérêt à tous les autres personnages… Sa passion met la passion
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e temps de complexion plutôt malingre (« Qu’on me
donne
un corps ! », gémit-il dans son Journal) et qui pressent son génie d’
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dre la démonstration en termes de théologie. J’en
donnerai
toutefois un exemple, qui touche au cœur de mon sujet. Dans ses Œuvre
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t qu’un admirable procédé, un inégalable moyen de
donner
la vie au monde plastique du mythe. Ce noble subterfuge permet alors
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ège contre la musique, et lui seul, d’autre part,
donne
à celle-ci la suprême liberté. La musique, en retour, confère au myth
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choses tout entier ne trouvera plus une bouchée à
donner
à cet affamé.47 Le rythme allègre ou endiablé, le presto de Don Jua
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n, dans la doctrine manichéenne : c’est lui qui a
donné
sa figure au Burlador de Molina, et qui lui a imprimé pour toujours c
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rappelle un analyste freudien — « il ne lui a pas
donné
l’âme qu’il lui devait… Il a trompé la femme en elle, en abusant de s
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à une large galerie. Par une porte capitonnée qui
donne
sur la bibliothèque où il travaille, Gide apparaît en robe de chambre
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point à se contraindre. Les jours suivants, il me
donne
à lire par paquets les épreuves de son Journal en cours d’impression,
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te refermé la couverture. Pudeur, ou répugnance à
donner
dans le piège ? Les deux, sans doute. Combien de fois l’ai-je revu ap
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ccueil du mystère, ni l’adhésion à un credo. J’en
donne
la preuve : avoir la foi sans être saint lui paraissait la tricherie
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courage. Des vertus et des vices, dans un milieu
donné
, tout le monde reste en droit de juger au nom des normes établies. Ma
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emple : de cette confession surprenante dont j’ai
donné
la relation fidèle, la lecture de L’Amour et l’Occident n’avait-ell
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x noué, plus « normal », dirais-je, eût peut-être
donné
à Gide l’agressivité nécessaire pour briser ces structures puritaines
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. « Animus, Animum, Anima… ces discriminations me
donnent
le vertige. » On le voit de reste, lorsqu’il écrit un peu plus loin,
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omme Robert Musil. Ces cinq noms que l’Autriche a
donnés
à l’Europe sont parmi les plus grands des Lettres de ce temps. Ils il
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essai le plus discursif, relativement, celui qui
donne
son titre au recueil, les mots-clés : mesure, forme, grandeur, métamo
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omplicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner
donne
la sensation à peu près unique en ce temps d’une pensée autoritaire.
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ait croire un seul instant qu’il ait jamais voulu
donner
un enseignement bouddhiste, ni se présenter après coup « comme un ext
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t poésie, ou de la poésie comme existence, ce qui
donne
une parfaite question zen, la question dernière, peut-être, pour les
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ut-être, pour les hommes auxquels la Langue a été
donnée
. C’est cette question que le 23e des « Sonnets à Orphée » pose, ou to
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lke sur le vin a donc pu lui rappeler ce précepte
donné
par un maître à un peintre : Observe le bambou pendant dix ans, dev
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tteint d’aucune manière technique, et si elle lui
donne
un nom, ce sera : Bouddha. » Enfin ceci, qui devait combler chez Kass
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ie et Arc, vie qui appelle et produit, et arc qui
donne
la mort ? Mais il ajoute aussitôt que le silence est pour lui une vé
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ux présentations quelque peu christianisées qu’en
donnent
les successeurs de Ramakrishna ; mais déjà l’intelligentzia de l’Inde
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les admirables commentaires qu’Henry Corbin nous
donne
de la mystique soufi, « la totalité de notre être, ce n’est pas seule
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hinois surenchérit : « Y a-t-il un enseignement à
donner
au peuple ? — Oui. — Lequel ? — Il n’y a ni esprit, ni Bouddha, ni au
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ouddha, ni aucune chose qui existe. » (Mais on ne
donne
jamais au peuple cette leçon. On s’en garde !) Les spirituels hindous
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nt la personne ? Quel que soit le nom que lui ont
donné
les trois religions abrahamiques, le vrai moi est toujours suscité pa
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seule. « Personne n’a un plus grand amour que de
donner
sa vie pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est
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vais épousé une Européenne : apparemment, cela me
donnait
l’invraisemblable privilège de comprendre les choses de l’amour.122 »
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telle. Mais la lumière ? Est-ce le Nom qu’on lui
donne
qui diffère, — ou quoi d’autre ? Le point du dialogue est ici. Un poi
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, trad. angl. Radakrishnan. 103. A. David-Neel
donne
une Parabole tibétaine de la « personne » dans l’op. cit. « Une pers
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sonne, la sexualité mérite ce nom d’amour que lui
donne
l’Occident moderne, — quoi qu’en pense la morale moyenne (très rareme
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ce et don, miraculeuse ; et que la Vacuité ait pu
donner
naissance à la plénitude des corps, que la lumière soit devenue visio
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possession soit entière. Certes, la science nous
donne
, dès maintenant, des « ailleurs » dont les siècles derniers croyaient
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selon l’ordre physique ou animique. Et cela seul
donne
un sens à tout : au vide cosmique où danse tel brouillard d’électrons
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Amour divin Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné
son fils unique… (Luc, III, 16). Le Père m’aime parce que je donne ma
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ique… (Luc, III, 16). Le Père m’aime parce que je
donne
ma vie (Luc, X, 17). Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés…
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si aimés… Il n’y a pas de plus grand amour que de
donner
sa vie pour ses amis… Je vous ai appelés amis parce que je vous ai fa
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’il ne voit pas ? Amour du prochain Je vous
donne
ce commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres, comme je vou
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(par Moïse) : Que celui qui répudie sa femme lui
donne
une lettre de divorce. Mais moi je vous dis que celui qui répudie sa
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cette parole, mais seulement ceux à qui cela est
donné
. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il
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rmes « charnels », comme le fit Origène. 4. Jésus
donne
quelques-unes de ses révélations les plus profondes à des « gens de m
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s anges te porteront), et par la puissance (je te
donnerai
tous les royaumes du monde). Mais non point par cela qui, pour tous l
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pour la femme, « parce que la chevelure lui a été
donnée
comme voile ». Et qui nous enseigne ces grandes vérités ? La Nature !
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— entre autres attendus — au nom du commandement
donné
aux Juifs de croître et de multiplier. C’est aussi l’argument que l’o
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s naissances est un péché. Mais à l’époque où fut
donné
ce commandement, les Douze Tribus n’étaient qu’un groupe infime dans
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me à se contenter d’une seule femme, et pour nous
donner
des enfants : mais c’est la première qui est la principale… Quant à l
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age n’est pas un manuel de morale et n’entend pas
donner
de conseils à qui que ce soit ? (Et encore moins, de permissions ! Ce
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pas un sentiment mais un jeu, dont la maîtrise «
donne
à l’individu une sensation de liberté. » M. Camproux estime, bien à t
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rétation s’oppose « absolument » à celle que j’ai
donnée
de « l’Éros sans fin » et de l’amour réciproque malheureux. C’est qu’