1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 île avant l’aube. On n’a pas l’impression qu’elle dort , mais qu’elle est morte. L’autobus brinquebalant, où nous étions seul
2 ur notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
3 it. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma femme dort , dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernière bûc
4 grette ? Est-ce que l’heure de la nuit où l’on ne dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies ? Qui pourrai
5 us éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir  », me disait un gardien de l’ordre qui m’avait surpris sur les quais
6 a sieste de la Marquise. — Nous espérions pouvoir dormir de nouveau, après la grande semaine des chats, qui avaient fait reten
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
7 à la fois, de sorte qu’il n’est plus possible de dormir ni de lire, ni même de penser sans colère, sans une dégradante et hon