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t comprendre, écrit-il, cette contradiction de la
douleur
: ne point se révéler et faire mourir l’amour ; se révéler et faire m
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amertume : « Elle a choisi le cri, j’ai gardé la
douleur
», tandis qu’Hamlet pousse Ophélia au suicide et semble indifférent à
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fureur dionysiaque où la joie de détruire devient
douleur
, et dans l’angoisse d’une puissance anéantie par son succès, que Niet
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élité. « Qui comprendra cette contradiction de la
douleur
: ne point se révéler, et faire mourir l’amour ; se révéler et faire
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s profond que le jour ne l’a cru. Profonde est sa
douleur
— Mais la joie plus profonde encore que la peine La douleur dit : Pas
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Mais la joie plus profonde encore que la peine La
douleur
dit : Passe et finis ! Mais toute joie veut l’éternité, Veut la profo
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us jamais aussi nettement distinct de toute autre
douleur
ou joie. Le sentiment qu’expriment les troubadours est typiquement ad
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dionysiaque. Don Juan surgit comme pour venger la
douleur
inhumaine de Tristan. Il se déguise un peu, pour mieux se faire admet
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e : « Qui a cent sortes d’amours a cent sortes de
douleurs
; qui a un amour a une douleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de doule
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a cent sortes de douleurs ; qui a un amour a une
douleur
; qui n’a pas d’amour n’a pas de douleur. » Si l’on s’en tient aux te
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ur a une douleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de
douleur
. » Si l’on s’en tient aux textes, la cause est entendue : l’Asie méta
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du spirituel et du sensuel, pour le plaisir et la
douleur
de mieux brûler. L’amour-passion oriente le moi vers un objet qu’il v