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usement pervers que d’émotion, seront en droit de
douter
de la légitimité d’une interprétation si solennelle. Certes, du coup
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recevrons notre grâce. Mais Nietzsche et Don Juan
doutent
de leur grâce. Les voici donc contraints de gagner dans le temps de l
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de Mozart nous assurent que ses contemporains ne
doutaient
pas un instant que Dona Anna ait cédé à Don Juan, prenant (ou non) «
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l’Évangile, et cela jusque dans les années où il
doutait
de l’existence de Dieu. Mais il croyait à l’homme individuel, et cett
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ité : rien d’autre au monde ne m’appelle. J’ai pu
douter
de l’être, et du devenir, et de toutes nos idées sur « Dieu », je n’a
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de toutes nos idées sur « Dieu », je n’ai jamais
douté
de l’amour même. J’ai pu douter jusqu’au vertige de presque toutes le
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», je n’ai jamais douté de l’amour même. J’ai pu
douter
jusqu’au vertige de presque toutes les vérités de la morale et de la
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omprises, au retour d’un Orient de l’esprit. J’ai
douté
de la plupart des vérités successivement démontrées par nos sciences
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t démontrées par nos sciences ; et je ne cesse de
douter
de notre image du monde, du vide et des distances inconcevables calcu
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’on trouvera !) Mais je crois bien n’avoir jamais
douté
de tout cela, qu’en vertu et au nom de l’Amour. Il est la grâce indub
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s pas de sens hors d’elle, ni d’autres raisons de
douter
, je veux dire : de chercher jusqu’au bout ce qu’un jour nous pourrons