1 sme et latinité, individualisme et collectivisme, droits et devoirs, liberté et justice… Dans cet équilibre tendu, et sans ces

2 t simple. Pour peu que l’individu, abusant de ses droits et de sa liberté, devenue facile, cède à la tentation de l’anarchie o

3 ers l’autarcie économique. Leurs prétentions à un droit exclusif dans l’organisation du continent n’est pas moins dangereuse

4 erreur dans le fait qu’une minorité ait les mêmes droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la minorité ne représente qu’un

5 pe — ou ne passera pas du tout. J’ai peut-être le droit de parler ainsi, puisqu’au lendemain d’Hiroshima, il y a trois ans, j

6 r suprême doit être la gardienne d’une Charte des droits de la personne. Et à ce tribunal pourront en appeler, contre les pouv

7  : les simples citoyens. Ainsi sera sauvegardé le droit qui garantit les libertés européennes, le droit d’opposition légale c

8 e droit qui garantit les libertés européennes, le droit d’opposition légale contre l’État. Parler de démocratie, si l’on n’a

9 l’État. Parler de démocratie, si l’on n’a pas ce droit , c’est bavarder, ou c’est parler de dictature : voir les démocraties

10 les secrets de votre bonheur, nous vendrons notre droit d’aînesse contre vos belles autos et vos dollars. » Si nous refusons,

11 ment fédéraliste ; d’autre part, faire valoir les droits de l’esprit de la culture, dans la construction de l’Europe de demain

12 és, l’on aboutirait fatalement à refuser tous les droits à toutes les religions moins une — celle que l’on suit. Enfin, l’on s

13 radicalement des tyrannies : c’est sacrifier des droits humains à l’opportunité ou aux intérêts du grand nombre, et l’on sait

14 nt dans la rédaction des décrets garantissant les droits et sauvegardant le plein respect des libertés qui furent inscrites au

15 car, d’une part, il ne s’agit pas d’accorder des droits spéciaux, mais simplement de concrétiser la « liberté de conscience »

16 tifs à respecter dans leur régime fédéraliste les droits des langues, des races, des religions et des groupes, se montrent sou

17 es plus stricts dans leur refus de considérer les droits d’une petite confession qui ne menace personne. On les honore d’avoir

18 . Comment ne verraient-ils pas qu’en assurant les droits d’une minorité religieuse, ils confirmeraient les principes qui, depu

19 nécessaire d’ajouter qu’il en va de même pour nos droits politiques et civiques ? On ne peut sauver la liberté, dans notre mon

20 . Ils céderaient contre un plat de lentilles leur droit d’aînesse. Ils signeraient un pacte avec le diable. Et le monde entie

21  ? qu’a-t-elle à dire aux hommes ? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existence indépendante ? Et c’est ensuite u

22 », prenons-y garde, c’est en fait reconnaître les droits que l’État s’est arrogés, et qu’il s’agit de lui dénier radicalement

23 , et qu’il s’agit de lui dénier radicalement — le droit d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la circulation des

24 s toute l’étendue de l’Europe. Supprimer tous ces droits de douane ou de visas, dont le bénéfice est dérisoire pour les États,

25 les appliquer fermement, n’aurait bientôt plus le droit de parler. Prendre au sérieux la vocation européenne, c’est une missi

26 igés dans la pratique sans que l’Europe perde ses droits à l’existence et à l’autonomie. Si nous exerçons, à Lausanne, cette a