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e inépuisable de situations comiques ou cyniques.
Droit
divin de la passion, psychologie mondaine, succès du trio au théâtre
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à son destin. Les mœurs du temps sanctionnent le
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du plus fort, elles le divinisent même sans le moindre scrupule ; et
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s le moindre scrupule ; et surtout s’il s’agit du
droit
d’un homme sur une femme : c’est l’enjeu habituel des tournois. Pourq
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s tournois. Pourquoi Tristan n’use-t-il pas de ce
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? Mise en éveil par cette première question, notre méfiance critique
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ssal d’un seigneur. D’où naîtront des conflits de
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, dont le Roman offre plus d’un exemple. Reprenons l’épisode des trois
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tenu de dénoncer au seigneur tout ce qui lèse son
droit
ou son honneur : il est « félon » s’il ne le fait pas. Or, dans Trist
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cience pour la chevalerie « courtoise » contre le
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féodal. Mais nous avons d’autres raisons de le croire. La conception
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is, ou même du mariage de Tristan. En effet, le «
droit
de la passion » au sens où l’entendent les modernes, permettrait à Tr
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dans le plan féodal qu’il adopte, faire valoir le
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de la force… Étrange amour, va-t-on penser, qui se conforme aux lois
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onduirait à enlever la reine à son roi. Et que le
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établi n’est soudain respecté, à ce moment, que parce qu’il fournit u
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l soit… » 10. Et qu’il avait conquise de plein
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pour lui-même en la délivrant du dragon — comme ne manque pas de le s
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si l’Éros n’a pas de prochain, — n’est-on pas en
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de conclure que cette forme d’amour nommée passion doit normalement s
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ntes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le
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de se marier et de vivre dans le monde condamné par les purs, sans s’
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jouir Car joie qui repaît vilement N’a pouvoir ni
droit
de me plaire tant. Ainsi chante Aimeric de Belenoi47. La « joie vila
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x savants futurs les apaisements qu’ils seront en
droit
d’attendre, paraîtra contredire la thèse de mon littérateur « peu sér
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un étranger ou chasse glorieuse) pour acquérir le
droit
de se marier : le combat contre le Morholt, dans Tristan, illustre ex
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sil, 25 août 1937.) 23. Voir l’Appendice 4. 24.
Droit
d’user et d’abuser des esclaves, qui ne sont pas des « personnes » po
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claves, qui ne sont pas des « personnes » pour le
droit
romain : persona est sui juris ; servus non est persona. 25. Le cult
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n’y avait que Dieu et elle au monde ». A-t-on le
droit
d’opérer ce rapprochement entre un génie religieux du premier ordre e
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dition terrestre insupportable, et si l’on est en
droit
d’y voir le rudiment d’un appel mystique, il n’en reste pas moins que
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pas l’humanité du Christ). Ils veulent aller tout
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à l’Amour par l’amour, et de la Nuit au Jour sans nul intermédiaire.
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t la grâce généreuse Qui te pousse au ciel par un
droit
sentier Et fait que je marche fier de mon espérance. Où Pétrarque tr
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e et sévère qui fait que tout penser secret monte
droit
à mon front où tous le voient : aimer une chose mortelle, avec une fo
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en le voilant se vulgarise et se démocratise. Le
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à la passion des romantiques devient alors la vague obsession de luxe
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p de pistolet. C’est la morale du romantisme, des
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imprescriptibles de l’amour, et elle implique la supériorité « spirit
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icie, acte Ier, scène Ire : « Dois-je épouser ses
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contre un père irrité ? » 138. La confession du Ier acte à la nourri
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uistique « ne régit pas seulement la morale et le
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; elle s’étend à tous les domaines où le style et la forme sont chose
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e a même exercé une influence déterminante sur le
droit
des gens à sa naissance. « Droits de butin, droit d’attaque, fidélité
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erminante sur le droit des gens à sa naissance. «
Droits
de butin, droit d’attaque, fidélité à la parole donnée sont régis par
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droit des gens à sa naissance. « Droits de butin,
droit
d’attaque, fidélité à la parole donnée sont régis par des règles semb
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des Batailles d’Honoré Bonet est un traité sur le
droit
de guerre où l’on trouve discutées pêle-mêle à coups de textes bibliq
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mêle à coups de textes bibliques et d’articles de
droit
canonique des questions de ce genre : « Si l’on perd dans la mêlée un
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ame, après de très courtes fiançailles, et que le
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du mari à la fidélité de l’épouse ne revêtait pas ce caractère absolu
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que bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes du
droit
féodal. Mais là-dessus se produisit la confusion dont nous avons long
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art, par un ensemble inextricable de questions de
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isolées et mesquines. L’histoire, n’étant pas en mesure de discerner
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sons et soutenons que l’amour ne peut étendre ses
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entre mari et femme. Les amants s’accordent toute chose réciproquemen
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la constance de la personne aimée. C’est léser le
droit
des amants que de refuser, sous un prétexte semblable, ses embrasseme