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ssi, et bien des expériences mettant mes thèses à
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épreuve. Je n’ai rien oublié mais j’ai un peu appris, plus en vivant,
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Trois ans durant, ils y mènent une vie « aspre et
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». Un jour, Marc les surprend endormis. Mais il se trouve que Tristan
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après l’évasion de Tristan. Aspre vie meinent et
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: Tant s’entr’aiment de bonne amor L’un par l’autre ne sent dolor. D
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ir le romantisme tout entier ! Qui nous rendra ce
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« patois du cœur ? ») Un dernier trait : lorsque Tristan reçoit la ré
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de la Dame : Prenez ma vie en hommage, belle de
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merci, pourvu que vous m’accordiez que par vous au ciel je tende ! (U
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ion de rejet qui compte parmi les peines les plus
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de l’état de purification ». (Ibid.) Tristan n’est qu’une impure et
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parant d’Iseut lorsqu’il la rend à son époux : Ô
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départie Pourquoi m’as-tu de mon mal éloigné ? (Sonnet 254.) Car les
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« passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un
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destin mais un enfant impertinent. Presque plus rien n’est défendu. D
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te aérienne je m’unisse étroitement à toi, et que
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alors éternellement notre nuit nuptiale ! Et l’on devrait citer tout
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l courtois, radicalement contradictoire avec la «
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réalité » de l’époque : il représente un pôle d’attraction pour les a
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serait là mentir et l’on ne peut rien fonder qui
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sur le mensonge. Il n’y a personne au monde qui puisse me combler : à
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déserts. Le chemin qui conduit à sa retraite Est
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et pénible. (Traduction Bossert.) Pour qui conserverait des doutes s
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du Moyen Âge ? Prenez ma vie en hommage Belle de
dure
merci, Pourvu que vous m’accordiez Que par vous au Ciel je tende ! s
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tre amour Comme de la branche d’aubépine Tant que
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la nuit sur l’arbre, Elle tremble à la pluie, au gel. Mais l’endemain