1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 s, il faut une organisation : hors de là, tout se décide par la force. » De ces doctrines cependant ne devait pas résulter l’u
2 relle s’organise en Europe et pour l’Europe, bien décidée à transformer en réalités fédéralistes immédiates la guerre des États
3 rs chefs, rassemblés à Montreux à l’automne 1947, décident de convoquer pour le printemps suivant des états généraux de l’Europe
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
4 s personnels, des occasions et des moyens de nous décider nous-mêmes, donc d’être libres. Car la seule liberté qui compte pour
5 des autres, et non celle que l’État ou le parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette liberté fondamentale, a
6 ion neuve ou telle fraction de son intelligentsia décide d’adopter nos conceptions sécularistes de l’existence, désacralisée,
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
7 D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la liberté de
8 tive ou la liberté des personnes. Il nous faut le décider , en toute conscience, et vite, car le choix de la fin implique évidem
9 dra sérieux le jour où les ministres responsables décideront de faire élire par leurs peuples un parlement européen doté de pouvoi
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
10 l’État unitaire, mais que ses propres « plans », décidés à Paris, vouent à l’inexorable renaissance de ses provinces rajeunies
11 l faut pour pouvoir résister, c’est-à-dire qu’ils décident de résister tous ensemble — et alors ils renoncent à leur souverainet
12 tructure proudhonienne, sans que soit pour autant décidée la structure des réseaux d’échange et groupes de production économiqu