1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 uisqu’il n’y a plus rien à unir. D’autre part, il déclare souveraine la nation unifiée de la sorte, qui se conduit alors vis-à-
2 hoix que certains nous proposent, ou que d’autres déclarent noblement décliner ? Il est parfaitement illusoire. Car la Russie, en
3 s n’acceptons pas d’être ses satellites elle nous déclare et nous croit ses ennemis, et les esclaves de l’Amérique. Et tout le
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
4 es de Genève, le philosophe allemand Karl Jaspers déclarait que l’Europe n’a plus de choix qu’entre la balkanisation et l’helvéti
5 e union prend l’allure à la fois d’un antiracisme déclaré et d’un antinationalisme. L’instinct contrecarré devient conscience ;
6 iser la nouvelle Résistance européenne, nous nous déclarons responsables, par le seul fait que nous sommes ici pour fédérer tous
7 aujourd’hui la planète. Le défaitisme consiste à déclarer que la guerre des deux blocs est fatale : inutile de rien faire en l’
8 mage pacifiante vers laquelle dès maintenant nous déclarons marcher : une Europe solidement fédérée, au service de la liberté et
3 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
9 servateurs envoyés par le United Europe Committee déclarèrent que le président de ce mouvement, Winston Churchill, avait également
10 ivis de certains hommes en dehors des partis, ont déclaré que l’absence des travaillistes donnerait à ce congrès une couleur po
11 sont manifestes et menaçants, car leur conflit se déclare sans issue, l’Europe se doit et doit au monde d’inaugurer la troisièm
12 base de travail ou d’accord. Qui donc oserait se déclarer contre un peu plus d’union en général ? Les fédéralistes, au contrair
13 éralisme efficace. Très peu parmi les délégués se déclarèrent adversaires de nos thèses. Certains ne redoutaient à vrai dire qu’« u
4 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
14 nner une voix à tous les peuples de ce continent, déclarons solennellement notre commune volonté dans les cinq articles suivants,