1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 émunir le peuple européen. Les mêmes motifs, l’un déclaré , l’autre réel, sont repris au siècle suivant par Georges Podiebrad, r
2 es et politiques d’une union de leurs pays et ils déclarent  : Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays du monde
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 le christianisme. Il est important que Kepler ait déclaré  : « Les œuvres de Dieu sont dignes d’être contemplées. » Il est frapp
4 xister. Car l’Européen type est celui qui parfois déclare , et toujours pense : « Quelle serait ma raison d’être si j’étais comm
5 es traditions, les préjugés de son milieu, il les déclare absurdes ou scandaleux. Cette manière d’opposer l’individu au tout, e
6 n d’une différence maintenue, d’une contradiction déclarée défiant et stimulant les énergies. Et si l’Europe a été pendant cinq
7 ation religieuse, et à n’importe qui, d’un savoir déclaré objectif. Cette instruction ne vise pas à introduire au mystère, mais
8 outit à ne plus rien imposer du tout. Si un élève déclare qu’il n’a pas envie de faire de l’arithmétique ce matin (et qui en a
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
9 ce sens, depuis près de vingt-cinq ans qu’on nous déclare avec Churchill, dans le fameux discours de Zurich, qu’il n’y a pas un
10 me. Le représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que le terme de fédéralisme étant tabou à Strasbourg, il se
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
11 inentale). À l’intérieur de ses frontières, qu’il déclare naturelles contre toute évidence23, l’État-nation n’admet aucune auto
12 trahir, attenter à l’honneur du pays ; c’était se déclarer cyniquement antifrançais. Tout se passe donc comme si, en touchant à
13 ieur. Il n’en est pas un seul qui soit capable de déclarer la guerre ou de conclure la paix comme il l’entend — qu’on se rappell
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
14 d’union au-delà des nations, partout ressenti et déclaré , et qui a donné naissance au Marché commun notamment, enfin par l’exi
15 pe de l’Est et du Nord, qui l’un après l’autre se déclareront eux aussi « souverains absolus », superiorem in terris non recognosce
16 t un but nouveau et créant ses moyens. Si l’on ne déclare pas ce qu’on veut, il n’est pas très intéressant de chercher à devine
17 n seul et même territoire, sur lequel cet État se déclare souverain. — Cette superposition forcée de réalités radicalement hété
18 iques) à une seule et unique surface géographique déclarée « sol sacré de la patrie » (et dont le « territoire » d’un chien four