1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 ière, pitoyable ou irritante. Il me semble que je découvre cette laideur pour la première fois. Depuis deux mois j’ai vu tous le
2 ouis de ce petit voyage. Il me semble que je vais découvrir un pays cent fois traversé que je n’avais jamais su voir : la provinc
3  » que j’ai senti entrer en cause au moment où je découvrais les Affinités électives. Goethe apparaît au seuil de l’ère moderne co
4 érieure, d’une loi comparable à celles qu’il a su découvrir dans les plantes : loi de la forme organisatrice de l’individu autono
5 ù l’art ancien perd ses prestiges, où l’esprit se découvre d’autres tâches. Goethe encore doit choisir ses sujets et le cadre de
6 jardin à 7 heures du matin. Chaque jour, nous le découvrons  ! Touffu, feuillu et odorant, plein de giroflées multicolores, de cap
7 à l’est et au Fier, qui termine les marais, nous découvrons que notre domaine est bien étroit… Cela n’a plus la grandeur romantiq
8 le seuil de la maturité : c’est le moment où l’on découvre que le monde ne comporte pas d’autres réponses que celles qu’on a le
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
9 un gros édredon ramassé sur le ventre, les pieds découverts , un foulard noir sur les épaules, et je crois bien sa blouse noire au
10 ers : il faut suivre des yeux la route noire pour découvrir enfin l’amas brunâtre des maisons au-dessous d’une tache blanche dans
11 rité irréductible qui m’introduit au général : je découvre , en la découvrant, les liens profonds qui m’unissent à ce peuple de p
12 on vécue, reconnue, c’est cela même qui nous fait découvrir notre commune condition. Car, en effet, la condition commune, c’est d
13 autres… Et ce n’est guère qu’à l’instant où l’on découvre que tous les autres en croient autant, que ces autres cessent d’être
14 e désir, s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leur état jugé par eux « exceptionnel » — et dont la honte alors
15 êtements d’une certaine sorte, etc. Peu à peu, je découvre que le public, c’est une série d’hommes et de femmes isolés, qui ont
16 seulement, ma pensée trouve son point d’attache, découvre sa mesure, sa force ou sa faiblesse, touche à son terme dans le cœur
17 tte clarté lunaire incapable d’exalter ce qu’elle découvre sur la face immense de la terre. — Clartés rationnelles : empruntées
18 ar hasard au bord de la terrasse, et voilà que je découvre au-dessous de moi un spectacle étrange et presque « atterrant ». La p
19 ient-ils ; mais dès qu’ils en étaient sortis, ils découvraient que c’était la société en général qui les vexait. Pensaient-ils faire