1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 onne tout de suite trois exemples : 1. L’Europe a découvert la terre entière, et personne n’est jamais venu la découvrir. 2. L’E
2 a terre entière, et personne n’est jamais venu la découvrir . 2. L’Europe a dominé sur tous les continents successivement, et n’a
3 mène lui-même, qu’on voyait mal. Le xxe siècle a découvert qu’un phénomène, individuel ou collectif, ne pouvait être bien saisi
4 ente. Et l’un fonda Carthage, tandis que d’autres découvraient les rives du Continent, de l’Espagne au Caucase. Cadmus enfin, le plu
5 thique de l’Europe que les navigateurs phéniciens découvrirent sa réalité géographique. Mais c’est aussi en renonçant à la trouver t
6 colonisation. De siècle en siècle, les continents découverts et régis par l’Europe se sont libérés de sa tutelle : l’Amérique du N
7 lus tard, les Normands ou Vikings, encore païens, découvrent dans cette île, nommée par eux Thulé (Tyli), une implantation chrétie
8 le Rouge règne à la fin du xe siècle. De là, ils découvrent le Labrador, puis la Nouvelle-Écosse, enfin le Nord des États-Unis, q
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
9 oint présent de l’évolution du monde. Nous allons découvrir que cette situation est plus centrale que jamais, si bizarre que puis
10 urope qui a fait le monde, en ce sens qu’elle l’a découvert , exploré, exploité, réveillé, mis en marche vers son unité, en créant
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
11 ombe atomique pour que les peuples et leurs chefs découvrent enfin qu’il pourrait être plus réaliste de s’entraider que de s’entre
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
12 es colonies à réclamer leur émancipation, voire à découvrir pour leur compte les ivresses du nationalisme ; d’autre part, ces mêm
13 eillé en fait les peuples du tiers-monde. Ils ont découvert qu’ils étouffaient dans leurs régimes traditionnels. Au nom de quelqu
14 t le monde, et cela non seulement parce qu’elle a découvert la Terre entière, mais surtout parce qu’elle lui a donné sa première
15 plus à perdre que nous. Ses meilleurs esprits le découvrent . Mais aussitôt, ils nous accablent de reproches. Je vous citerai, à c
5 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
16 itaires et milieux dirigeants de Washington : ils découvrent l’Europe unie. À les entendre, on croirait qu’elle est faite. La cand
17 s possibilités de développement telles qu’ils ont découvert qu’ils étouffaient dans leurs régimes traditionnels. Au nom de quelqu
18 harge écrasante de leurs colonies, ont commencé à découvrir l’Europe et la nécessité de son union. Et que, de leur union naissant