1 Ni secret ni défense (19-20 mai 1946)a Les hommes d’État, les généraux et quelques vulg

2 ns l’avis d’aucun savant autorisé, ils parlent de défenses possibles, si toutefois on leur laisse le commandement. Je leur oppos

3 t, l’existence actuelle ou possible de la moindre défense effective contre un raid atomique par surprise. ⁂ Voici cependant l’é

4 ne l’imagine. Car non seulement nous sommes sans défense , mais encore le secret de la bombe sera demain celui de Polichinelle,

5 s restons, les bras ballants… a. « Ni secret ni défense  », Combat, Paris, n° 606, 19-20 mai 1946, p. 1.

6 il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du capital d’abord, et à la peur (elle-même créatrice de conflits) d’

7 anétaire : or, ces messieurs sont absorbés par la défense d’intérêts locaux dits nationaux, trente visites par jour, des inaugu

8 s porter notre effort, désormais, non plus sur la défense d’un mot, d’un terme vague que personne n’attaque, mais sur la défini

9 e Bikini ne peut qu’augmenter le danger. La seule défense contre la bombe reste le gouvernement mondial, seul armé de la bombe

10 t alors qu’on lança parmi nous le mot d’ordre : «  Défense de la culture ». Toute la confusion vient de là. Car la culture qu’o

11 Aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une défense sérieuse de son indépendance. Aucun de nos pays ne peut résoudre, seu

12 e est de ranimer ses pouvoirs d’invention pour la défense et pour l’illustration des droits et des devoirs de la personne humai