1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 ion des grandes entreprises. Quant au motif de la défense du continent (qui n’apparaît pour ainsi dire jamais pendant la périod
2 e mène une vigoureuse politique « antitrusts » de défense des consommateurs. Cependant, des difficultés sérieuses sont apparues
3 é par ces deux Chambres ; ni monnaie commune ; ni défense militaire commune ; ni plan commun pour faire face aux crises énergét
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
4 comme l’était la famille, mais se voit livré sans défense aux pressions collectives du monde moderne. Hors des heures de travai
5 décident de son destin concret, il est livré sans défense aux pressions extérieures massives de l’État, du marché, des employeu
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’environnement
6 ux firmes polluantes mais qui travaillent pour la défense nationale ? Au surplus, nos États opposent aux mesures écologiques de
7 ts économiques d’une part, aux « nécessités de la défense nationale » d’autre part. Ce qui nous conduit à la conclusion que les
8 ue, pour la protection des sols et des forêts, la défense des paysages et des monuments, etc. b) La formation d’agences fédéral
9 elques-uns aux chances de bonheur de chacun, la «  défense nationale » à la paix, l’énergie aux buts du travail qu’elle est cens
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
10 fectif à l’échelle mondiale, ou pour assurer leur défense  ; — qu’ils sont trop grands — à deux ou trois exceptions près — pour
11 ouver dans la préparation à la guerre, baptisée «  défense nationale », la justification en dernier recours, l’ultima ratio de l
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
12 ssité de s’unir au moins assez pour organiser une défense commune dans toute la profondeur du continent — et le reste viendrait
13 ats manifestement incapable d’envisager sa propre défense par ses propres moyens. Ces raisons sont en gros les suivantes. a) La
14 uropéens face aux problèmes non seulement de leur défense , mais de ce qu’il y aurait lieu de défendre par priorité : souveraine
15 serve dans nos populations quant à une éventuelle défense commune d’on ne sait trop quelle Europe ; cependant que la défense is
16 ’on ne sait trop quelle Europe ; cependant que la défense isolée d’un de nos pays par lui tout seul apparaît comme une prétenti
17 lement reconnues qui ont traité le problème de la défense globale de l’Europe contre une attaque massive venant de l’Est (seul
18 ue à Bruxelles. a) Le premier, dans L’Europe sans défense  ?33, décrit l’attaque surprise des Russes, qui effectuent d’abord en
19 à l’instar de la France, puisse assurer sa propre défense  ». (Que ferait le Luxembourg ? demande-t-il.) Surtout il ne croit pas
20 ce pays pour refuser la communauté européenne de défense , seule à la taille du danger. Si donc nous refusons que « la destruct
21 venter un avenir différent, dans le domaine de la défense plus encore qu’en tout autre. Et là encore, nous ne trouverons la sol
22 s cultures. Il faudrait les aimer d’abord. Pas de défense efficace et valable sans une conscience de ce que l’Europe signifie p
23 , non d’État. Or, la tactique qui correspond à la défense des réalités humaines, non des mythes nationaux-étatiques, c’est ce q
24 s, c’est ce qu’on appelle en termes militaires la défense en hérisson. Défense locale, village par village. Combat sur place, s
25 elle en termes militaires la défense en hérisson. Défense locale, village par village. Combat sur place, seul vraiment motivé.
26 parce qu’on les y a forcés. C’est cette forme de défense que le général Close nomme avec justesse « dissuasion populaire », qu
27 cette tactique suppose et favorise une volonté de défense authentique et spontanée, que rien au monde ne saurait remplacer. La
28 itier le désarmement mondial37. Le problème de la défense est inséparable de celui du désarmement, comme celui de l’Énergie est
29 rmement sera le principal renfort apporté à notre défense . Mais l’Europe ne peut contribuer au désarmement général que si elle
30 ions. 33. Général Robert R. Close, L’Europe sans défense  ?, Éditions Arts et Voyages, Bruxelles, 1977. 34. Interview du génér
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
31 ts humains, sociaux et naturels ; de potentiel de défense qui ne veut compter qu’en mégatonnes d’explosifs, non pas en volonté
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Programme pour les Européens
32 ne. Éduquer au contraire et motiver la volonté de défense sur place, locale et régionale, dans toute l’Europe. Ce qui exige l’u