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à prendre à son sens littéral cette maxime de la
démocratie
qui dit qu’un homme en vaut un autre, et donc qu’une femme en vaut un
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té. Et c’est pourquoi, enfin, les créateurs de la
démocratie
moderne, les Anglo-Saxons, attachent une pareille importance à la pos
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s mêmes, plus chez beaucoup l’idée que là-bas, la
démocratie
marche mieux, l’avenir est plus ouvert, et les rapports humains plus
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manifeste. Il ne reste à ses partisans, dans nos
démocraties
, qu’à nier les faits. Il leur reste à nier l’éclat de rire de la foul
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ersonne au lieu de la masse ; aux désordres de la
démocratie
, la démocratie saine et non la dictature ; à l’anarchie individualist
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de la masse ; aux désordres de la démocratie, la
démocratie
saine et non la dictature ; à l’anarchie individualiste, le sens comm
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t bien moins celui de deux régimes — dictature et
démocratie
— que celui plus profond de deux qualités d’âme. Napoléon, Hitler, on
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orporation militaire allemande fasse sentir à une
démocratie
incertaine le poids de sa force nouvelle… » (p. 667). Ceci demande un
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, allant de la tyrannie démente vers une sorte de
démocratie
, par une progression contrôlée. Il se peut qu’il n’y ait là qu’une il
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toutes les deux. Mais l’illusion d’un retour à la
démocratie
comble nos vœux, tout concourt à l’accréditer : qu’il s’agisse du bes
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e milliers de libéraux par ailleurs attachés à la
démocratie
, entretient un climat de confusions intellectuelles et morales dont l
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soit en principe la leur, n’est pas revenir à la
démocratie
, même si l’on tire au nom du bien de ceux qu’on tue. Et, pour tout di
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camps, ou de les mettre au crédit de la « vraie »
démocratie
; de qualifier de « fasciste » le goût de la liberté quand il dressai
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, pourrait au mieux me répondre K. 47. « Avec la
démocratie
intérieure au Parti, la direction collégiale grandit pas à pas. Prene
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asochisme, maladie spécifique des élites dans nos
démocraties
occidentales. Quant à moi, je me promène sur la place Saint-Marc, por
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e et n’accepte d’en faire usage qu’aux dépens des
démocraties
. Sa machinerie s’enraye dès qu’il faudrait se tourner non plus contre
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ils désirent tous vers des formes occidentales de
démocratie
socialiste, et priverait les Soviets d’un de leurs meilleurs prétexte
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des rapports entre la dictature soviétique et les
démocraties
occidentales, tend également à immobiliser les diverses évolutions po
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roblème, n’ont pas mordu sur la réalité. Mais nos
démocraties
étant ce qu’elles sont, il fallait en passer par là pour préparer les
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as le moins du monde, et après ? Vous croyez à la
Démocratie
? A. — Je crois à l’éducation progressive des masses, et je crois qu’
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cation progressive des masses, et je crois qu’une
démocratie
saine ne peut fonctionner qu’à cette condition. Cette foule qui choqu
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e d’éducation, c’est entendu. Mais sous le nom de
démocratie
, ce n’est qu’une démocratie mal éduquée, insuffisamment éduquée, que
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. Mais sous le nom de démocratie, ce n’est qu’une
démocratie
mal éduquée, insuffisamment éduquée, que vous semblez vouloir condamn
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au xxe siècle qui m’a fait voir le mieux que la
Démocratie
n’est pas le dernier mot de la sagesse politique. Éduquer, c’est cond
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x ». R. — Je suis aussi sérieux que l’étymologie.
Démocratie
veut dire pouvoir du peuple. Ça n’existe nulle part au monde. C’est u
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lités. Quant à ceux qui viennent nous parler de «
démocratie
populaire », ils font un mensonge au carré, plutôt qu’un de ces pléon
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équents dans l’argot pour insister clairement. La
démocratie
populaire n’est en fait que la suppression de certains procédés qu’on
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ens se moquent de l’étymologie. Ils entendent par
démocratie
tout autre chose. R. — Quoi, selon vous ? A. — Eh bien, l’égalité d’a
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la tête de quiconque émet le moindre doute sur la
Démocratie
. Le terme est devenu tabou. La raison en est évidente : Hitler et Mus
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st évidente : Hitler et Mussolini ayant raillé la
Démocratie
, tous ceux que leur système révoltait à juste titre ont cru devoir du
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spérer qu’il soit exact. Ce sera peut-être encore
Démocratie
, qui sait ? car ce genre de mot sert à tout, et cela peut rassurer le
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élection n’est pas un procédé démocratique, si la
démocratie
repose sur le principe que tous les hommes sont égaux ? Mais vous n’y
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ous suis plus. R. — C’est pourtant simple. Si les
démocraties
égalitaires croyaient vraiment les hommes égaux, ils ne feraient jama
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e courtoisie, c’est le seul cas, peut-être, où la
démocratie
semble à peu près rejoindre, sans tricher avec ses principes, l’effic
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. Ce sont elles que nous défendons sous le nom de
démocratie
, qui est une fausse étiquette, sans nul doute. Le malheur veut qu’ell
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us entend aux autres tables ! R. — Croyez-moi, la
Démocratie
restera dans l’Histoire le rêve du xixe siècle et le cauchemar du xx
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s formations qui se partagent le pouvoir dans les
démocraties
latines. Le fait qu’il y ait beaucoup de partis ne suffit pas à chang
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s traditionnel et un peu vague des mots peuple et
démocratie
avec les résultats du référendum : il suffit pour cela d’admettre que
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éférendum : il suffit pour cela d’admettre que la
démocratie
, gouvernement du peuple, est en fait le régime choisi par la majorité
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m étant donnés, si on les déclare contraires à la
démocratie
, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce
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ie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la
démocratie
ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple n’est pas valable
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ar la majorité des électeurs, et que la « vraie »
démocratie
ne saurait être définie que par les vœux de la minorité et les éditor
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inion du vrai peuple et sonne le glas de la vraie
démocratie
, c’est qu’on a changé le sens des mots depuis Rousseau, mais non pas
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e minorité, il faut bien en conclure qu’une vraie
démocratie
, celle du vrai Peuple, ne saurait être gouvernée que par une élite éc
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r un terme inutile et incertain. — L’usage du mot
démocratie
dans nos discussions politiques signale presque toujours l’apparition
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ermettre en bonne foi de trancher le débat. Si la
démocratie
est ce qu’en dit le Littré, un régime où le peuple exerce la souverai
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it l’être. On a donc tacitement convenu d’appeler
démocraties
les régimes où le peuple, qui ne saurait l’exercer, délègue la souver
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règne, c’est la confusion sémantique. On appelle
démocratie
populaire, par un apparent pléonasme (puisque demos égale populus), t
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mais il y a plus. Nonobstant la définition de la
démocratie
comme volonté du plus grand nombre, le plébiscite est généralement co
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r les Français comme antidémocratique. On appelle
démocratie
formelle (ou réactionnaire) un régime où les droits politiques sont g
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r le libre jeu des partis et de l’opposition ; et
démocratie
réelle (ou progressiste) un régime de parti unique, si toutefois ce p
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fascisme, qui a tous les caractères d’une telle «
démocratie
réelle », est généralement défini comme le contraire de la démocratie
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est généralement défini comme le contraire de la
démocratie
. Ceux qui demandent pourquoi sont traités de fascistes. Si un peuple
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lébiscitée est démocratique, ou bien que la vraie
démocratie
n’est pas le régime élu par la majorité, mais au contraire celui que
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serait plus clair et moins bête. Simplifiez par «
démocratie
» les polémiques contemporaines, vous verrez comme tout est plus net
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Mendès et Duclos n’ont pas les mêmes idées sur la
démocratie
et ne poursuivent pas les mêmes buts. La majorité des non contre la C
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e soviétique et le conformisme des mœurs dans les
démocraties
de l’Occident ne sont plus défendus sans scrupules par les élites des
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aitisme fataliste qui préparait leur lit dans nos
démocraties
. Il nous fallait courir au plus pressé, secourir les persécutés accus
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à disposer de lui-même le conduit à opter pour la
démocratie
. M. Khrouchtchev ne cesse de répéter que la marche fatale de l’Histoi
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motifs juridiques et des prétextes tirés de la «
démocratie
directe », mais uniquement par des motifs politiques, qu’elle reste l
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e salle : Guillaume Tell, père de la plus vieille
démocratie
, ce petit peuple pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’