1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 à prendre à son sens littéral cette maxime de la démocratie qui dit qu’un homme en vaut un autre, et donc qu’une femme en vaut un
2 té. Et c’est pourquoi, enfin, les créateurs de la démocratie moderne, les Anglo-Saxons, attachent une pareille importance à la pos
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
3 s mêmes, plus chez beaucoup l’idée que là-bas, la démocratie marche mieux, l’avenir est plus ouvert, et les rapports humains plus
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
4 manifeste. Il ne reste à ses partisans, dans nos démocraties , qu’à nier les faits. Il leur reste à nier l’éclat de rire de la foul
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
5 ersonne au lieu de la masse ; aux désordres de la démocratie , la démocratie saine et non la dictature ; à l’anarchie individualist
6 de la masse ; aux désordres de la démocratie, la démocratie saine et non la dictature ; à l’anarchie individualiste, le sens comm
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
7 t bien moins celui de deux régimes — dictature et démocratie — que celui plus profond de deux qualités d’âme. Napoléon, Hitler, on
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
8 orporation militaire allemande fasse sentir à une démocratie incertaine le poids de sa force nouvelle… » (p. 667). Ceci demande un
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
9 , allant de la tyrannie démente vers une sorte de démocratie , par une progression contrôlée. Il se peut qu’il n’y ait là qu’une il
10 toutes les deux. Mais l’illusion d’un retour à la démocratie comble nos vœux, tout concourt à l’accréditer : qu’il s’agisse du bes
11 e milliers de libéraux par ailleurs attachés à la démocratie , entretient un climat de confusions intellectuelles et morales dont l
12 soit en principe la leur, n’est pas revenir à la démocratie , même si l’on tire au nom du bien de ceux qu’on tue. Et, pour tout di
13 camps, ou de les mettre au crédit de la « vraie » démocratie  ; de qualifier de « fasciste » le goût de la liberté quand il dressai
14 , pourrait au mieux me répondre K. 47. « Avec la démocratie intérieure au Parti, la direction collégiale grandit pas à pas. Prene
8 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
15 asochisme, maladie spécifique des élites dans nos démocraties occidentales. Quant à moi, je me promène sur la place Saint-Marc, por
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
16 e et n’accepte d’en faire usage qu’aux dépens des démocraties . Sa machinerie s’enraye dès qu’il faudrait se tourner non plus contre
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
17 ils désirent tous vers des formes occidentales de démocratie socialiste, et priverait les Soviets d’un de leurs meilleurs prétexte
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
18 des rapports entre la dictature soviétique et les démocraties occidentales, tend également à immobiliser les diverses évolutions po
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
19 roblème, n’ont pas mordu sur la réalité. Mais nos démocraties étant ce qu’elles sont, il fallait en passer par là pour préparer les
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
20 as le moins du monde, et après ? Vous croyez à la Démocratie  ? A. — Je crois à l’éducation progressive des masses, et je crois qu’
21 cation progressive des masses, et je crois qu’une démocratie saine ne peut fonctionner qu’à cette condition. Cette foule qui choqu
22 e d’éducation, c’est entendu. Mais sous le nom de démocratie , ce n’est qu’une démocratie mal éduquée, insuffisamment éduquée, que
23 . Mais sous le nom de démocratie, ce n’est qu’une démocratie mal éduquée, insuffisamment éduquée, que vous semblez vouloir condamn
24 au xxe siècle qui m’a fait voir le mieux que la Démocratie n’est pas le dernier mot de la sagesse politique. Éduquer, c’est cond
25 x ». R. — Je suis aussi sérieux que l’étymologie. Démocratie veut dire pouvoir du peuple. Ça n’existe nulle part au monde. C’est u
26 lités. Quant à ceux qui viennent nous parler de «  démocratie populaire », ils font un mensonge au carré, plutôt qu’un de ces pléon
27 équents dans l’argot pour insister clairement. La démocratie populaire n’est en fait que la suppression de certains procédés qu’on
28 ens se moquent de l’étymologie. Ils entendent par démocratie tout autre chose. R. — Quoi, selon vous ? A. — Eh bien, l’égalité d’a
29 la tête de quiconque émet le moindre doute sur la Démocratie . Le terme est devenu tabou. La raison en est évidente : Hitler et Mus
30 st évidente : Hitler et Mussolini ayant raillé la Démocratie , tous ceux que leur système révoltait à juste titre ont cru devoir du
31 spérer qu’il soit exact. Ce sera peut-être encore Démocratie , qui sait ? car ce genre de mot sert à tout, et cela peut rassurer le
32 élection n’est pas un procédé démocratique, si la démocratie repose sur le principe que tous les hommes sont égaux ? Mais vous n’y
33 ous suis plus. R. — C’est pourtant simple. Si les démocraties égalitaires croyaient vraiment les hommes égaux, ils ne feraient jama
34 e courtoisie, c’est le seul cas, peut-être, où la démocratie semble à peu près rejoindre, sans tricher avec ses principes, l’effic
35 . Ce sont elles que nous défendons sous le nom de démocratie , qui est une fausse étiquette, sans nul doute. Le malheur veut qu’ell
36 us entend aux autres tables ! R. — Croyez-moi, la Démocratie restera dans l’Histoire le rêve du xixe siècle et le cauchemar du xx
14 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
37 s formations qui se partagent le pouvoir dans les démocraties latines. Le fait qu’il y ait beaucoup de partis ne suffit pas à chang
15 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
38 s traditionnel et un peu vague des mots peuple et démocratie avec les résultats du référendum : il suffit pour cela d’admettre que
39 éférendum : il suffit pour cela d’admettre que la démocratie , gouvernement du peuple, est en fait le régime choisi par la majorité
40 m étant donnés, si on les déclare contraires à la démocratie , il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce
41 ie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple n’est pas valable
42 ar la majorité des électeurs, et que la « vraie » démocratie ne saurait être définie que par les vœux de la minorité et les éditor
43 inion du vrai peuple et sonne le glas de la vraie démocratie , c’est qu’on a changé le sens des mots depuis Rousseau, mais non pas
44 e minorité, il faut bien en conclure qu’une vraie démocratie , celle du vrai Peuple, ne saurait être gouvernée que par une élite éc
45 r un terme inutile et incertain. — L’usage du mot démocratie dans nos discussions politiques signale presque toujours l’apparition
46 ermettre en bonne foi de trancher le débat. Si la démocratie est ce qu’en dit le Littré, un régime où le peuple exerce la souverai
47 it l’être. On a donc tacitement convenu d’appeler démocraties les régimes où le peuple, qui ne saurait l’exercer, délègue la souver
48 règne, c’est la confusion sémantique. On appelle démocratie populaire, par un apparent pléonasme (puisque demos égale populus), t
49 mais il y a plus. Nonobstant la définition de la démocratie comme volonté du plus grand nombre, le plébiscite est généralement co
50 r les Français comme antidémocratique. On appelle démocratie formelle (ou réactionnaire) un régime où les droits politiques sont g
51 r le libre jeu des partis et de l’opposition ; et démocratie réelle (ou progressiste) un régime de parti unique, si toutefois ce p
52 fascisme, qui a tous les caractères d’une telle «  démocratie réelle », est généralement défini comme le contraire de la démocratie
53 est généralement défini comme le contraire de la démocratie . Ceux qui demandent pourquoi sont traités de fascistes. Si un peuple
54 lébiscitée est démocratique, ou bien que la vraie démocratie n’est pas le régime élu par la majorité, mais au contraire celui que
55 serait plus clair et moins bête. Simplifiez par «  démocratie  » les polémiques contemporaines, vous verrez comme tout est plus net 
56 Mendès et Duclos n’ont pas les mêmes idées sur la démocratie et ne poursuivent pas les mêmes buts. La majorité des non contre la C
16 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
57 e soviétique et le conformisme des mœurs dans les démocraties de l’Occident ne sont plus défendus sans scrupules par les élites des
17 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
58 aitisme fataliste qui préparait leur lit dans nos démocraties . Il nous fallait courir au plus pressé, secourir les persécutés accus
18 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
59 à disposer de lui-même le conduit à opter pour la démocratie . M. Khrouchtchev ne cesse de répéter que la marche fatale de l’Histoi
19 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
60 motifs juridiques et des prétextes tirés de la «  démocratie directe », mais uniquement par des motifs politiques, qu’elle reste l
61 e salle : Guillaume Tell, père de la plus vieille démocratie , ce petit peuple pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’