1 1942, La Part du diable. Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
1 nous étions d’accord : ce qui manque le plus aux démocraties en général, et à l’Amérique en particulier, c’est de croire au diable
2 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
2 était leur diabolisme. Il est trop clair que les démocraties , en tant que telles, n’ont pas produit d’exemples d’héroïsme et de ve
3 grand, dans notre camp n’a pas été le fait de la démocratie bourgeoise, mais de chrétiens comme Niemöller, ou de révolutionnaires
4 ques. Après tout, dira-t-on, c’est normal, car la démocratie n’est rien en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants,
5 hommes comme nous ». Voilà le danger que court la démocratie américaine, après toutes les autres. Elle aussi a cru et croit encore
6 ourtant est démoniaque ; il n’est pas non plus la démocratie , qui pourtant n’est pas sainte ; mais il agit partout, il est dans to
3 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
7 à peine et savons encore moins créer ? Pour cette démocratie qui ne croyait qu’au bonheur ? Mais voudrait-on mourir pour garder du
4 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
8 sistance d’une âme au diable, ou de la guerre des démocraties contre Hitler. Si vous opposez au diable la ruse, la subtilité, l’iro
9 asser pour le bien. Alors tout sera perdu. Si les démocraties opposent à Hitler des tanks, des avions, de la propagande démagogique
10 le prophète Ézéchiel, lorsqu’il s’adresse à nos démocraties capitalistes et commerçantes : Fils de l’homme, dis au prince de Tyr
11 démasquer l’hypocrisie, et Dieu sait si les mots démocratie et liberté en sont une, pitoyable ou scandaleuse, dans la bouche de m
12 nous en sommes là, au nom de la liberté et de la démocratie . Cet « un peu » représente une énorme ambition, si l’on prend la chos
13 te aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité et de démocratie de signifier quelque chose qui m’émeuve. Quant à ceux qui disent : « 
14 jourd’hui ? « Liberté », « ordre », « esprit », «  démocratie  » prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ce
15 e dictateur s’oppose à lui au nom de la « vraie » démocratie , celle des Soviets, et s’allie d’autre part avec certaines nations qu
16 rtaines nations qui s’intitulent très sincèrement démocraties , mais qu’il tient, comme Hitler, pour des ploutocraties. Faut-il pens
17 uvoirs discrétionnaires, voilà ce qu’il faut à la Démocratie , puisqu’après tout c’est un régime entièrement ment fondé sur les mot
18 Mais la guerre nous montre autre chose. Quand une démocratie rougit de ses vertus, sur quelle force peut-elle compter ? Et quand l