Rougemont,

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1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 age exemplaire qu’il publiait en 1948, La Suisse, démocratie témoin, André Siegfried s’est posé cette question. Mais il s’est gard
2 -être et d’avantages sociaux. En somme, à cette «  démocratie témoin », ce visiteur sérieux et averti n’adresse d’autre critique, s
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
3 trait d’arbalète dans une pomme la plus ancienne démocratie du monde. Du premier chroniqueur national, Ægidius Tschudi (xvie siè
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
4 -t-on, que devient dans tout cela cette fameuse «  démocratie directe » qui a fait la gloire, tout au moins littéraire, des cantons
5 héoriquement la nature de l’Aristocratie et de la Démocratie , on croirait à peine possible de diviser ces deux formes de gouvernem
6 même genre29. » Gardons-nous donc de confondre la démocratie des cantons à Landsgemeinde avec aucun autre régime, ou aucune idéolo
7 n le seul exemple, depuis la Grèce antique, d’une démocratie véritable — « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple 
8 mmune s’y prêtent. Entre cela et ce qu’on appelle démocratie au xxe siècle, qu’il s’agisse de démocraties populaires — ce mensong
9 elle démocratie au xxe siècle, qu’il s’agisse de démocraties populaires — ce mensonge déguisé en pléonasme — ou du système occiden
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
10 territoire. Parallèlement, une évolution vers la démocratie directe se prononce dans les cantons suisses allemands, Zurich en têt
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
11 ires que le régime suisse doit d’être qualifié de démocratie semi-directe. La Constitution prévoit que « les lois et les arrêtés f
12 Suisse centrale. Et il est vrai que les cantons à démocratie directe ne sauraient plus où tenir leur Landsgemeinde, si tout d’un c
13 la structure du nôtre, et qui est accoutumé à la démocratie fédérative, a, dans chacun de ses membres, une vitalité et une force
14  Harvard Political classics ». 58. Adolf Gasser, Démocratie et fédéralisme. Confédération, canton, commune, dans La Démocratie su
15 éralisme. Confédération, canton, commune, dans La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur : L’Autonomie communale et l
16 our toute la Suisse en 1963. Le régime de la pure démocratie directe n’est donc plus en vigueur que pour 2,5 % des Suisses. 61.
17 2,5 % des Suisses. 61. A. Siegfried, La Suisse, démocratie témoin. 62. William Rappard, « De la centralisation en Suisse », dan
18 ) 66. Plinio Bolla, Le Tribunal fédéral, dans La Démocratie suisse 1848-1948, p. 61. 67. La Neue Ziircher Zeitung du 22 octobre
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
19 oyenne » qui fait la force principale des petites démocraties modernes. Si variés que soient les types d’écoles primaires ou second
20 uisse alémanique. Nombre de traits typiques de la démocratie suisse, tels que le particularisme, la répugnance à subir l’autorité
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
21 es motifs juridiques et des prétextes tirés de la démocratie directe, mais uniquement par des motifs politiques, qu’elle reste lib
22 e salle : Guillaume Tell, père de la plus vieille démocratie , ce petit peuple pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’