1 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
1 lus ou moins de détermination nos vieilles vertus démocratiques . Nous n’avons plus su voir le démon parmi nous. Le tour est joué. Nou
2 C’est ici le moment de nous rappeler notre slogan démocratique  : Tous les hommes se valent ! Certes, il y a des degrés dans le mal,
3 de près des phénomènes bizarres de désintégration démocratique et de conversion au fascisme. La France était démocratique dans son e
4 que et de conversion au fascisme. La France était démocratique dans son ensemble en 1939 ; presque chacun de ses citoyens se disait
5 l’humour qui sauve les hommes vivant dans un État démocratique . Et de quoi les sauve-t-il ? De l’asphyxie par la proximité, qui sera
6 sont justifiables en temps de guerre. Une société démocratique doit se protéger comme les autres. Elle devra même s’organiser mieux
7 nts et de chefs de service, la marque du prestige démocratique n’étant plus la hauteur d’allure, mais au contraire la familiarité. I
8 obligés à toutes fins utiles : c’est une version démocratique de l’Homme de Cour, que l’on pourrait intituler l’Homme de l’Anticham
9 e sel de la terre est malsain ? Et que la sagesse démocratique se résume dans une « technique des relations humaines » enseignant au
2 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
10 vre dans ces œuvres — les nôtres, à nous, nations démocratiques  —, un siècle avant qu’Hitler ne vînt nous réveiller en portant aux ex