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Lettre aux
députés
européens (15 août 1950)m Messieurs les députés européens, Vous êt
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éputés européens (15 août 1950)m Messieurs les
députés
européens, Vous êtes ici pour faire l’Europe, et non pour faire sembl
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t, n’a pas fléchi durant un siècle. Messieurs les
députés
, neuf mois avaient suffi pour fédérer vingt-cinq États souverains… Pe
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de nommer le daltonisme politique. Messieurs les
députés
, n’oubliez pas la Suisse ; elle existe en dépit de tous les arguments
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e de bataille de l’armée rouge. m. « Lettre aux
Députés
européens », Journal de Genève, Genève, n° 100, 15 août 1950, p. 1.
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Deuxième lettre aux
députés
européens (16 août 1950)n Messieurs les députés, Ces lettres ne so
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éputés européens (16 août 1950)n Messieurs les
députés
, Ces lettres ne sont pas un cahier de doléances ou de revendications.
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des vœux aux volontés. n. « Deuxième lettre aux
députés
européens », Journal de Genève, Genève, n° 101, 16 août 1950, p. 1.
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Troisième lettre aux
députés
européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)o Messieurs les dé
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ueil de l’Europe (17 août 1950)o Messieurs les
députés
européens, J’ai tenté de traduire le sentiment des peuples en face de
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par avance, je vous salue. Vous êtes, Messieurs,
Députés
de l’Europe. Essayons de mesurer la grandeur de ce titre. Députés de
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ope. Essayons de mesurer la grandeur de ce titre.
Députés
de l’Europe entière, voilà qui signifie, Messieurs, que vous avez per
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énaire de nos fils. Vous n’êtes pas seulement les
députés
de quinze villes capitales, et de cent-vingt provinces, et de la géné
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assemblent ou divisent les vivants, vous êtes les
députés
d’une aventure humaine qui tente à travers vous, dans l’angoisse et l
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uvelle. Que vous le sachiez ou non, vous êtes les
députés
d’Athènes, de Rome et de Jérusalem. Les députés de la conscience la p
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s députés d’Athènes, de Rome et de Jérusalem. Les
députés
de la conscience la plus inquiète que l’homme ait jamais prise de son
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de son destin et des chances de le surmonter. Les
députés
non point d’une presqu’île de l’Asie un peu plus grande que la Corée,
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ilosophes. De tout cela, Messieurs, vous êtes les
Députés
. On attend de vous l’invention qui sauve la paix du monde, et qui mai
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ontrepoint de l’Europe. Vous êtes, Messieurs, les
députés
de Mozart, de l’opéra, des symphonies et des Passions ; les députés d
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de l’opéra, des symphonies et des Passions ; les
députés
de Goethe et de la littérature ; de Descartes et des philosophes ; d’
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des savants ; de Rembrandt et des peintres ; les
députés
aussi des auteurs anonymes de la Magna Charta et du Pacte du Grütli,
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s pour en faire la force du siècle. Messieurs les
députés
européens, saurez-vous mériter votre nom ? On attend de vous la grand
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ttendons qu’un signe. o. « Troisième lettre aux
députés
européens : L’orgueil de l’Europe », Journal de Genève, Genève, n° 10
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Quatrième lettre aux
députés
européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)p
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lée consultative, Quelqu’un qui ne se sent pas le
député
de Mozart, ni d’Athènes, ni de Rome, ni de rien à vrai dire de ce qu’
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r garder la souveraineté du leur ?) Messieurs les
députés
, ce serait pure folie que d’essayer de sauver ce qui s’en va, au prix
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ien de moins de vous. p. « Quatrième lettre aux
Députés
européens : En lisant le pamphlet du Labour Party », Journal de Genèv
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Cinquième lettre aux
députés
européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)q Messieurs l
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votre nom ! » (19-20 août 1950)q Messieurs les
députés
de l’Europe à sauver ! Ceux qui disent que « l’Europe sera socialiste
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l’opinion qui ne parle pas encore. Messieurs les
députés
, vous le savez bien, vous n’êtes pas de vrais députés, car les vrais
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tés, vous le savez bien, vous n’êtes pas de vrais
députés
, car les vrais sont élus, et vous êtes simplement délégués pour consu
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e organisée par les États, en vue de nommer leurs
députés
au premier Parlement de l’Europe. Les partis présenteront leurs candi
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dace. Donnez-nous la Constitution ! Messieurs les
députés
, faut-il vous dire encore que je ne suis rien qu’une voix presque dés
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le, souveraine au-dessus des États. Messieurs les
députés
européens, je vous salue d’un vœu qui voudrait résumer celui de tous
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tembre, à Strasbourg. q. « Cinquième lettre aux
Députés
européens : “Méritez votre nom !” », Journal de Genève, Genève, n° 10