1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 et dans les salles d’école, le souvenir de trois députés des cantons fondateurs de la Confédération, croisant leur main gauche
2 mise au pas ». Dans un discours qu’il adressa aux députés suisses convoqués à Paris en 1802, le conquérant ne se contenta pas d
3 ue de 1848, et désigne par exemple le Conseil des députés élus par le peuple. Mais cet emploi du mot demeure exceptionnel, et n
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
4 e formée de délégués d’États souverains et non de députés des peuples : Lequel de nous n’a dû souvent déplorer la forme actuel
5 t pas les motifs qui peuvent agir les autres… Ces députés obligés quelquefois de résister aux vérités les mieux démontrées… Les
6 États membres de la fédération, à raison de deux députés par État, grand ou petit16. Le mode d’élection des conseillers varie
7 nomme. Le Conseil national est élu à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque canton ou demi-canton formant un arrondi
8 on supérieure à 11 000 habitants donne droit à un député , et chaque demi-canton a droit à un représentant, même si sa populati
9 té autorisé à se reformer en 1945. Il n’a que six députés aux Chambres, et son influence serait nulle, si elle n’aboutissait pa
10 s devrait être cherché plutôt dans l’attitude des députés devant la centralisation croissante de la Confédération. Certes, l’au
11 tion, devint professeur à l’Université de Genève, député à la Diète fédérale, principal rédacteur du premier projet de Constit
12 cit. p. 83 et p. 224 et 225. 16. Ce qui donne 44 députés , puisqu’il y a 22 cantons, dont trois sont divisés en demi-cantons n’