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’Agapè, l’amour chrétien de la personne, Éros, le
désir
sans fin n’est que la projection de l’idéal de l’amant sur un autre ê
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enser tous leurs appuis. Et c’est sans doute à ce
désir
de certitude renouvelée, à ce désir de retrouver confiance en soi, qu
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ns doute à ce désir de certitude renouvelée, à ce
désir
de retrouver confiance en soi, que je devrais répondre en exaltant ic
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me chercher, à me vérifier curieusement. Mon vrai
désir
serait de me donner, à peu près dans le sens où l’on dirait : quoi qu
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le goût de vivre ? Privilégiés qui n’éprouvent de
désir
pour leurs biens qu’à la veille de les perdre. Déshérités aussi, qui
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l’appréhension des catastrophes prochaines et le
désir
d’un ultime colloque avant que ne se ferment les frontières, avant la
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ion devant le phénomène totalitaire naissent d’un
désir
secret, d’une tentation, d’une espèce de dépit amoureux de la révolut
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ront plus que les petits retards où s’alimente le
désir
. Les délais de ce genre nous sont-ils mesurés par la qualité de notre