1 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
1 adines pour vérifier l’omniprésence de l’appel au désir sexuel. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfi
2 bitement, voici les troubadours et l’invention du désir sublimé, Saint Bernard de Clairvaux et la mystique d’amour, Héloïse e
2 1961, Arts, articles (1952-1965). Les quatre amours (9 mai 1961)
3 sentiment, la structure mythe, et la gravitation désir . Ce qui trouble d’abord et enfin scandalise l’esprit du mystique orie
4 u tourbillon de billions d’agrégats divisibles au désir d’un corps animé, d’une forme libérée pour un peu de temps de cette t
5 musique, la souple résistance de la chair, et le désir qui ne s’arrêtera plus dans sa lancée vers un au-delà de plénitude, v
6 ouffrent et meurent, ces sentiments s’égarent, ce désir exige un Ailleurs où la possession soit entière. Certes, la science
7 e les calcule exactement. Que sont-ils pour notre désir  ? Ce vide qui baigne tout ? L’antimatière ? D’autres mondes parallèle
8 ain dans l’espace et le temps, monde et personne, désir , souffrance et joie. Et nous pouvons aimer ces formes parce que l’amo
9 en déployant l’attrait, que l’on nomme énergie ou désir , selon l’ordre physique ou animique. Et cela seul donne un sens à tou
10 n d’imaginer la possession. Mais s’il précède le désir dit physique, je crois que l’amour émotif animique n’apparaît pas san
11 ées au prix de sa vue « consumée » mais déjà mon désir et ma volonté étaient mus — comme une roue tournant d’une manière uni
3 1965, Arts, articles (1952-1965). Le déferlement de l’érotisme : pour une nouvelle théologie (5-11 mai 1965)
12 me moyen de l’acte procréateur. La passion est le désir infini, lié à un individu. Et l’amour est la fin suprême, l’accomplis
13 ’échec qui fait peur à mes cadets ; où l’excès du désir , c’est son insuffisance ; où l’obsession sexuelle (janséniste, purita
14 rd’hui ne produit plus son type de femme dans son désir  : il le reçoit de la publicité et il subit un rêve qui n’est plus le