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adines pour vérifier l’omniprésence de l’appel au
désir
sexuel. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfi
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bitement, voici les troubadours et l’invention du
désir
sublimé, Saint Bernard de Clairvaux et la mystique d’amour, Héloïse e
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sentiment, la structure mythe, et la gravitation
désir
. Ce qui trouble d’abord et enfin scandalise l’esprit du mystique orie
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u tourbillon de billions d’agrégats divisibles au
désir
d’un corps animé, d’une forme libérée pour un peu de temps de cette t
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musique, la souple résistance de la chair, et le
désir
qui ne s’arrêtera plus dans sa lancée vers un au-delà de plénitude, v
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ouffrent et meurent, ces sentiments s’égarent, ce
désir
exige un Ailleurs où la possession soit entière. Certes, la science
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e les calcule exactement. Que sont-ils pour notre
désir
? Ce vide qui baigne tout ? L’antimatière ? D’autres mondes parallèle
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ain dans l’espace et le temps, monde et personne,
désir
, souffrance et joie. Et nous pouvons aimer ces formes parce que l’amo
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en déployant l’attrait, que l’on nomme énergie ou
désir
, selon l’ordre physique ou animique. Et cela seul donne un sens à tou
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n d’imaginer la possession. Mais s’il précède le
désir
dit physique, je crois que l’amour émotif animique n’apparaît pas san
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ées au prix de sa vue « consumée » mais déjà mon
désir
et ma volonté étaient mus — comme une roue tournant d’une manière uni
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me moyen de l’acte procréateur. La passion est le
désir
infini, lié à un individu. Et l’amour est la fin suprême, l’accomplis
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’échec qui fait peur à mes cadets ; où l’excès du
désir
, c’est son insuffisance ; où l’obsession sexuelle (janséniste, purita
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rd’hui ne produit plus son type de femme dans son
désir
: il le reçoit de la publicité et il subit un rêve qui n’est plus le