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s encore dans son établissement, nous trouvons ce
désir
trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
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le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses
désirs
réalisés. Cet amour à peu près unanime figure la bonne conscience con
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on attitude créatrice. Je dirai donc ce que notre
désir
invoque. Je vois un grand dessin véhément et humble de Rembrandt, des
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’expriment mal, ils trahissent leur pensée, leurs
désirs
, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer leur pei
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itique avec vigueur la poésie de propagande et le
désir
secret de « sécurité » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un r
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l’atteindre — devait résulter une scission, et le
désir
d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
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efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le
désir
d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
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s désespoirs chez les adolescents troublés par le
désir
, s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leur état ju
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aturels, invertissant sa direction, exaltant le «
désir
de mort », développera d’importantes conséquences dans les domaines l
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possible qui s’ouvre, un destin qui acquiesce au
désir
! Je vais y entrer, je vais y monter, je vais y être « transporté » !
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mme, il la reconnaît. C’est elle, la femme de son
désir
et de sa plus secrète nostalgie88, l’Iseut du rêve ; elle est mariée,
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our pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce
désir
aux proportions d’une passion consciente, intense, infiniment intéres
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our Tristan, Iseut n’était rien que le symbole du
Désir
lumineux : son au-delà, c’était la mort divinisante, libération des l
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là que cette passion se détachait des rythmes du
désir
charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité san
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Jaufré Rudel. D’où la nécessité des obstacles au
désir
— on les invente s’il n’y en a pas — et toute la dialectique de la pa
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ctique de la passion qui se distingue de celle du
désir
en ce qu’elle refuse la satisfaction. On n’aime pas Iseut, on aime l’
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— à un homme déterminé — de connaître ses propres
désirs
et de sonder en vérité ses préférences les plus secrètes, du moins pe
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al de mes rêves, vous comblez et au-delà tous mes
désirs
, vous êtes l’Iseut toute belle et désirable — et munie d’une dot adéq
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lité comme une discipline imposée (aux humeurs et
désirs
spontanés) par un absurde et cruel parti pris ; ou comme une abstenti
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à croire Éros, c’est-à-dire à se confier dans son
désir
le plus puissant, à lui demander la délivrance. Et l’Éros ne pouvait
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ivre. Toutes les religions païennes divinisent le
Désir
. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Désir, qui devient aus
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ir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le
Désir
, qui devient aussitôt, et par là même, le pire ennemi de la vie, la s
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jours plus haut, dans l’ascension interminable du
Désir
qui consume la vie, mais ici-bas, dans l’obéissance à la Parole. ⁂ Et
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Parole. ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du
désir
? Cela seulement : qu’il nous détourne d’obéir. Mais il perd sa puiss
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simple fait qu’elle habitue à ne plus séparer le
désir
et l’amour. Car si le désir va vite et n’importe où, l’amour est lent
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à ne plus séparer le désir et l’amour. Car si le
désir
va vite et n’importe où, l’amour est lent et difficile, il engage vra
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conception de la vie ardente qui est un masque du
désir
de mort. Dynamisme inverti, et autodestructeur. Mais l’autre aspect d
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us qu’un dialogue de grâce et d’obéissance. Et le
désir
de la plus haute passion se voit alors comblé sans cesse dans l’acte
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eut alors concevoir que la passion, née du mortel
désir
d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par la re
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ène à formuler les thèses suivantes : 1. C’est le
désir
de « sortir du plan des vieux partis » qui rassemble ordinairement le
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savoir la mort des partis. 4. On garde le secret
désir
— avoué parfois dans le feu de la discussion, lors d’un congrès — de
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mpossible partout ailleurs. 5. On garde le secret
désir
d’arriver à une « prise du pouvoir » de type léniniste ou fasciste, c
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le sujet de mon livre. Le premier amour, c’est le
désir
, c’est l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect éternel
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me vertueuse, ennoblissante. C’est en tant que le
désir
est exalté, et d’une certaine manière « chaste » et spirituelle, qu’i