1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 s encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
2 le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à peu près unanime figure la bonne conscience con
3 on attitude créatrice. Je dirai donc ce que notre désir invoque. Je vois un grand dessin véhément et humble de Rembrandt, des
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
4 ’expriment mal, ils trahissent leur pensée, leurs désirs , ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer leur pei
4 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
5 itique avec vigueur la poésie de propagande et le désir secret de « sécurité » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un r
5 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
6 l’atteindre — devait résulter une scission, et le désir d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
7 efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le désir d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
6 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
8 s désespoirs chez les adolescents troublés par le désir , s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leur état ju
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
9 aturels, invertissant sa direction, exaltant le «  désir de mort », développera d’importantes conséquences dans les domaines l
10 possible qui s’ouvre, un destin qui acquiesce au désir  ! Je vais y entrer, je vais y monter, je vais y être « transporté » !
11 mme, il la reconnaît. C’est elle, la femme de son désir et de sa plus secrète nostalgie88, l’Iseut du rêve ; elle est mariée,
12 our pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce désir aux proportions d’une passion consciente, intense, infiniment intéres
13 our Tristan, Iseut n’était rien que le symbole du Désir lumineux : son au-delà, c’était la mort divinisante, libération des l
14 là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité san
15 Jaufré Rudel. D’où la nécessité des obstacles au désir — on les invente s’il n’y en a pas — et toute la dialectique de la pa
16 ctique de la passion qui se distingue de celle du désir en ce qu’elle refuse la satisfaction. On n’aime pas Iseut, on aime l’
8 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
17 — à un homme déterminé — de connaître ses propres désirs et de sonder en vérité ses préférences les plus secrètes, du moins pe
18 al de mes rêves, vous comblez et au-delà tous mes désirs , vous êtes l’Iseut toute belle et désirable — et munie d’une dot adéq
19 lité comme une discipline imposée (aux humeurs et désirs spontanés) par un absurde et cruel parti pris ; ou comme une abstenti
20 à croire Éros, c’est-à-dire à se confier dans son désir le plus puissant, à lui demander la délivrance. Et l’Éros ne pouvait
21 ivre. Toutes les religions païennes divinisent le Désir . Toutes cherchent un appui et un salut dans le Désir, qui devient aus
22 ir. Toutes cherchent un appui et un salut dans le Désir , qui devient aussitôt, et par là même, le pire ennemi de la vie, la s
23 jours plus haut, dans l’ascension interminable du Désir qui consume la vie, mais ici-bas, dans l’obéissance à la Parole. ⁂ Et
24 Parole. ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir  ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’obéir. Mais il perd sa puiss
25 simple fait qu’elle habitue à ne plus séparer le désir et l’amour. Car si le désir va vite et n’importe où, l’amour est lent
26 à ne plus séparer le désir et l’amour. Car si le désir va vite et n’importe où, l’amour est lent et difficile, il engage vra
27 conception de la vie ardente qui est un masque du désir de mort. Dynamisme inverti, et autodestructeur. Mais l’autre aspect d
28 us qu’un dialogue de grâce et d’obéissance. Et le désir de la plus haute passion se voit alors comblé sans cesse dans l’acte
29 eut alors concevoir que la passion, née du mortel désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par la re
9 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
30 ène à formuler les thèses suivantes : 1. C’est le désir de « sortir du plan des vieux partis » qui rassemble ordinairement le
31 savoir la mort des partis. 4. On garde le secret désir — avoué parfois dans le feu de la discussion, lors d’un congrès — de
32 mpossible partout ailleurs. 5. On garde le secret désir d’arriver à une « prise du pouvoir » de type léniniste ou fasciste, c
10 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
33 le sujet de mon livre. Le premier amour, c’est le désir , c’est l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect éternel
34 me vertueuse, ennoblissante. C’est en tant que le désir est exalté, et d’une certaine manière « chaste » et spirituelle, qu’i