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de localiser dans l’espace des sentiments ou des
désirs
sans fin, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? To
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l se sent moins porté à généraliser, et borne son
désir
à l’immédiat. — À la limite de la puissance, c’est la réaction goethé
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il détient plus de réalité que la sensation5. Le
désir
et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
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oi-même, me dis-je bientôt. Car je professe qu’un
désir
vraiment pur parvient toujours à créer son objet, de même qu’atteigna
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qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des
désirs
de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
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x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du
désir
d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
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rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le
désir
. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
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ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les
désirs
les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
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placent l’exigence intérieure. On n’avoue que des
désirs
archéologiques, d’ailleurs mensongers, alors que dans ce domaine, plu
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s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon
désir
? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
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le souvenir des pays désertés enfièvre encore un
désir
de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
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d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «
Désir
désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégr
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nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce
désir
, comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
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e y court en vain sur la trace des figures de son
désir
. (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
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ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers
désirs
même ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
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assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au
désir
de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
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ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un
désir
ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
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qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les
désirs
qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
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oque des lenteurs et des retards d’où naissent le
désir
et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
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lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le
désir
peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
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nduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand
désir
d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux d