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de son Enfer. Il le sait bien. C’est pourquoi son
désir
et sa jalousie forcenée se portent sur nos âmes individuelles. Il rôd
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euse pour l’esprit. Elle ne fut pas tentée par le
désir
de nuire, mais par l’idée de se diviniser, ce qui paraît en somme une
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utopie, — si l’utopie est l’imagination, puis le
désir
, d’un bien que le réel condamne et que le plan divin ne prévoit pas.
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e l’autopunition d’une conscience déchirée, et du
désir
enfin de se détruire. Se détruire pour s’innocenter ! Pour échapper à
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nt enthousiasmant, c’est-à-dire « endieusant » du
désir
… Comprenons maintenant que le diable ne pourrait rien sans notre libe
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a raison dernière du mensonge : c’est toujours le
désir
d’innocence utopique. Le mensonge ordinaire n’était que l’omission ou
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ue, platement égoïstes, et n’exprimant plus qu’un
désir
médiocre, dilué et trop étendu (comme on « étend » d’eau une solution
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écessités » elles-mêmes, je pressens notre obscur
désir
de fuite dans l’anonyme irresponsable, et la très vieille tentation d
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avantage de ce qu’il m’en coûtait de céder à mon
désir
plutôt que de le brider encore… Il va sans dire que je ne compris que
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is justifier l’opération par la seule violence du
désir
, c’est une seule et même usurpation. L’arbitraire hitlérien traduit e
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ir un être, vous pouvez éprouver du remords et le
désir
de réparer la faute. Mais si c’est par « amour », rien ne vous arrête
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subordonner nos petits bonheurs à la justice, nos
désirs
à l’amour du prochain, et le cœur (pour parler noblement) à la tête.
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ves, s’alourdisse et s’arrête à l’image créée. Le
désir
infini de l’âme souffre alors des limitations d’un objet qui résiste
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La contradiction torturante que souffre l’infini
désir
séduit et arrêté par un être fini, ne peut se résoudre que dans l’éva
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possédé… Où donc le diable est-il intervenu ? Ce
Désir
qui prenait son essor comme une question ardente à l’indicible Vérité
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ontraire), mais seulement la révolte d’Ève et son
désir
de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rester pure, c’es
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cessent d’attendre, intacts et souverains, notre
désir
. Il nous suffit de retrouver le courage d’être vertueux. Il nous suff
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rofondeurs trompeuses qu’il ouvre à l’aventure du
désir
, embrouillant nos vertus dans nos vices et notre goût naturel du bonh