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Il y cherche une révélation et n’y trouve que le
désir
d’une révélation. Peut-on s’hypnotiser par son propre regard ? Il n’y
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fin du courage, et non pas cette complaisance, ce
désir
impatient et pourtant vague d’une consolation2 gratuite. Il y a dans
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’entend pas encore gronder les eaux profondes. Le
désir
de s’hypnotiser l’irrite, toujours vaguement. Mais il fuit son propre
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qu’il excite ou crée chez celui qui l’éprouve, le
désir
de s’en délivrer en l’exprimant. Et c’est ainsi que Chamisso introdui
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rs le corps a honte de sa pensée, et celle-ci des
désirs
de son corps, comme d’un embrassement sans amour ou d’un amour qui se
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« plein dans sa peau » partagent les richesses du
désir
. Et l’homme a retrouvé son ombre. Suite et fin de la fable Pet
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pas le plaisir même, mais l’imagination active du
désir
qui lentement s’approche de son terme. Quand le désir s’empare d’un h
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r qui lentement s’approche de son terme. Quand le
désir
s’empare d’un homme, il arrive qu’il le rende muet. Il arrive même qu
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arrive qu’il le rende muet. Il arrive même que le
désir
se manifeste tout d’abord par ce mutisme. À tel point que l’homme ne
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lgaire gémit d’avoir perdu la volupté. L’homme du
désir
: il ne peut aimer qu’indéfiniment. Il n’aime que cela : regarder lon
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e, comme s’il doutait… Adolescence ! Le charme du
désir
est celui du silence : il éloigne sans fin le terme. Tu n’entends que
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attirance de l’effroi mortel. Dans le silence du
désir
, la possession a fait une brusque rumeur de vagues affrontées et host
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e. Atteintes enfin les limites de la puissance du
désir
, sur la solitude égarée du couple, Éros pose en couronne un désespoir
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irait-on, change de signe. On voit soudain que le
désir
était le dialogue des corps, tandis que le plaisir est solitaire, ins
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s deux. Il n’y a que deux philosophies : celle du
désir
et celle de l’acte ; ou encore, il n’y a que deux doctrines : celle d
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du silence et celle de la parole. La négation du
désir
amoureux par l’acte même qui l’accomplit, c’est le signe physique, or
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de l’infinie contradiction que nous souffrons. Le
désir
divinise, l’acte rend à l’humain. L’amour rêvé meurt au seuil de l’am
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n. Il n’y aurait jamais de coup de foudre sans ce
désir
que vous entretenez par vos romans… Mais ce n’est pas assez que d’une
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est tenté de ne voir en lui que le feu naturel du
désir
, une espèce d’animalité véhémente, et comme innocente… Mais jamais la
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a recherche « toute naturelle » de l’intensité du
désir
ne peut-elle expliquer à elle seule cette inconstance forcenée ? Alor
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re étant d’ailleurs bon ou mauvais.) C’est que le
désir
de nouveauté et de changement perpétuel, dès que l’esprit insatiable
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gloire, si ce n’est aussi l’amour du prochain, le
désir
de lui être utile et de mériter ses louanges ? J’ai donc vécu pour le
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bservateur non prévenu, tout se passe comme si le
désir
de Tantale suffisait à repousser les objets qu’il désire, et sa crain
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. Sa jalousie se réfléchit dans la frustration du
désir
. Et son défi au Ciel, ayant failli, s’inverse en menace suspendue. Le
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es crimes. Nourrissant avec obstination les mêmes
désirs
et le même orgueil, il nourrit la vengeance des « dieux » qui frustre
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rrit la vengeance des « dieux » qui frustrent ces
désirs
et qui retardent, ironiquement, d’écraser cet orgueil. Imaginons, mai
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change autour de lui. Considérons ici l’Homme du
Désir
, Tantale symboliquement réduit, dans la légende, à sa faim, à sa soif
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st cet homme qui, dans chacun de nous, préfère le
désir
même douloureux, d’avoir été mille et mille fois déçu — mais c’est en
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mille et mille fois déçu — mais c’est encore son
désir
, donc lui-même — à la proie qu’il ne posséderait qu’en acceptant d’êt
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immergé, accepter de mourir d’abord à ses propres
désirs
et à soi-même. (Et c’est le symbole du Baptême.) Telle est la ruse de
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e le monde réellement fût perdu, quel que soit le
désir
que vous avez qu’il dure, et la persuasion où vous vous entretenez qu
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a vie que vous possédez. Quel est votre plus vrai
désir
? Les sages répondaient : — Nul ne possède vraiment que ce qu’il peut
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e frayeur, les autres sous les traits consolés du
Désir
. La plupart hésitaient en présence de la banalité soudain flagrante d
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ant la forme des joies qu’il rencontrait ; et son
désir
ainsi fut exaucé. Un autre voulait vivre abondamment au sein d’une pe
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mation de tout son être, au faîte inconcevable du
désir
comblé, et comblé pour l’éternité. « Mais l’Esprit et l’Épouse disent