1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 ommunautés : commencement de l’histoire des vrais désirs de l’homme dans toutes les dimensions de sa réalité — de son devenir 
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 agrandir littéralement sans fins, au-delà de tout désir des habitants actuels et surtout futurs… Tout se passe en dehors d’eu
3 s conditions de la vie, non de l’économie ; et du Désir de l’homme, non de votre profit. L’homme qui se laisse manipuler syst
4 enser, imaginer, sentir. Elle se prête à tous nos désirs , d’une manière à peu près parfaite, presque insensible. Elle a renfor
5 nt ils n’ont rien à faire, qui ne répondent à nul désir en eux, même inconscient. Toutefois cet immense déchet s’élimine au f
6 ès vécus, culture, éthique, recettes, craintes et désirs , vagues pressentiments et coups de génie. L’ordinateur est extérieur
7 des gangs). La technique naît du rêve, donc du désir de l’homme La technique naît du rêve, il est vrai. Rêve de voler.
8 erne. Elle trahit peut-être, en fin de compte, un désir inconscient de substituer, dans le cadre de notre vie pour commencer,
9 conscientes souvent ; parmi lesquelles je vois le désir de faire faire, de confier le travail humain à des appareillages auto
10 est une « idée » commerciale, motivée par le seul désir de profit, et non pas une mesure régulatrice et conservatrice de l’es
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
11 saurait être « établi » que dans l’avenir de vos désirs , et non des miens, je me borne à observer que dans sept ans, il faudr
12 producteurs essaient de nous faire prendre leurs désirs pour nos fatalités. Les responsables de la production et de la distr
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
13 agination de la ligne de moindre résistance à ses désirs , et la ramener sur les obstacles qu’on pressent à gauche et à droite.
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
14 aux, mais de ses rêves, c’est-à-dire de ses vrais désirs . L’avion est né du rêve de voler, symbole sexuel selon Freud, spirit
15 es routes campagnardes). Et la bombe atomique, du désir impulsif d’anéantir tous ses ennemis en un clin d’œil, comme par la f
16 es n’ont jamais traduit autre chose que les vrais désirs qui nous hantent, fût-ce à notre insu. Et il est clair que ces désirs
17 ent, fût-ce à notre insu. Et il est clair que ces désirs immémoriaux sont sans rapport avec les prétendues « nécessités » de l
18 la technique soit née du rêve, lequel exprime nos désirs , ne veut pas dire qu’elle les satisfait ! Bien au contraire, elle les
19 durcies, fixées et comme bloquées, de ceux de nos désirs que nous tenons pour avouables devant la société, nous-mêmes, ou Dieu
20 nous-mêmes, ou Dieu. Mais il y a tous les autres désirs , les plus nombreux, qui se trahissent dans et par la logique de nos a
21 sont pas moins la conséquence concrète d’un long désir , d’un rêve constant. Il est sincère : il n’a pas voulu cela, il a seu
22 rise dont nous souffrons résulte en vérité de nos désirs et non de je ne sais quelles fatalités lâchement invoquées, et qu’en
23 lui aussi, désormais va dépendre de nous, de nos désirs , de leur éducation, de leur maîtrise, et des vraies fins vers lesquel
24 s précis que l’avenir seul peut changer selon nos désirs . L’histoire serait en revanche la science de « l’impossible », c’est-
25 er élément est capital. Sans lui, sans notre vrai désir , il n’y aurait plus ni présent ni avenir ; nous vivrions dans le pass
26 acles pour mieux nous élancer vers l’objet de nos désirs . (Ajoutons que ce sont nos désirs qui déterminent nos besoins. En fai
27 l’objet de nos désirs. (Ajoutons que ce sont nos désirs qui déterminent nos besoins. En fait, désirs, rêves et besoins : chac
28 nos désirs qui déterminent nos besoins. En fait, désirs , rêves et besoins : chacun des trois vit des deux autres.) Je pose al
29 ait-il l’affaire, en somme ? Le renoncement à nos désirs devant le « fait » tuerait tout avenir réel, vivant, changeant, pour
30 la plupart d’entre nous quant à leurs véritables désirs , rêves ou besoins : au temps venu de leur accomplissement, loin de le
31 croissant pessimisme de Wells vers la fin, et du désir de parodier le scientisme de ses débuts : britanniques comme lui-même
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
32 jugés. Tel est le succès de la projection de nos désirs sur une Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander si les « modè
33 que libératrice (« Fais l’avenir à l’image de tes désirs  ! ») ou monitoire (« Si tu fais cela, prends garde ! Voilà ce qui s’e
34 a va dans le sens de mes besoins réels, ou de mes désirs profonds comme chaleur et lumière ; ou seulement d’une commodité ou d
35 acher, et qui ne sont que les alibis de nos vrais désirs . Les deux plus grands fléaux du siècle J’en étais là de mes réf
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
36 ante insensibilité. Ce qui n’empêche nullement un désir très sincère de faire du bien à la pauvre humanité : c’est même là le
37 l’homme moderne : à savoir ses besoins réels, ses désirs et ses finalités. Je l’avais écrit dès 1928. Qu’on me permette de sou
38 ’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstraite et commerciale nécessi
39 st pas la technique qui fait l’histoire, mais nos désirs , dont la technique n’est que l’outil. La futurologie devrait prévoir
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
40 ut mesurer les effets. Notre destin dépend de nos désirs , de nos finalités, de ce qui est à venir, de ce qui vient à nous, vie
41 de la prophétie. Nos destins sont formés par nos désirs  ; par nos besoins réels, demeurent-ils inconscients, ou apparaissent-
42 ibre cours à l’invention, comme peut le faire, au désir , l’entrevision d’un corps, d’une expression. Pour que l’avenir redevi
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
43 ns fondamentaux, inhérents à notre nature. De nos désirs réels dépend qu’elles s’étendent ou non ; que les désastres écologiqu
44 , me tienne pour sien. Notre affaire, c’est notre désir quand nous l’assumons sans réserve. L’avenir est notre affaire, puisq
45 et de lancer que parce qu’ils escomptaient votre désir . Si vous n’aviez aucune envie de toutes ces choses, le capitalisme — 
46 — n’aurait aucun moyen de vous les imposer. Votre désir était à l’origine de ce que vous prétendez « subir », et c’est lui qu
47 est vous et moi ; c’est l’homme occidental et son désir , l’homme soviétique et son espoir, l’homme du tiers-monde et son rêve
48 re choix que… » Tout traduit, dans ce langage, le désir de se cacher derrière des fatalités, des agents anonymes du destin de
49 tion introduite au cœur même de l’homme, dans ses désirs et dans ses rêves. Elle est devenue en un demi-siècle un système d’ag
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
50 n rigueur, et s’y borne — donnerait simplement le désir de n’avoir pas de communauté du tout. La communauté sera le lieu non
51 nt on indiquera quelques linéaments : ceux que le désir évoque, ceux que la raison projette, et ceux aussi que l’expérience a
52 e peuvent être économiquement viables, et dont le désir d’indépendance n’exprime, selon l’un de nos illustres commentateurs p
53 au niveau des choix quotidiens, et s’ordonnent au désir de liberté, seul unifiant s’il est le but de chacun. Repartir à neuf,
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
54 e-cinq-cents calories nécessaires par jour, et le désir morbide de posséder non seulement des centrales nucléaires mais beauc
55 es idées mais potentielle dans nos besoins et nos désirs . De même que la personne qui se fait tous les jours par ses actes imp
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
56 vertu communautaire en soi. Quand se manifeste le désir d’autonomie d’une communauté régionale, le problème n’est donc pas du
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
57 nos élans, de notre tonus vital, et de nos vrais désirs actuels. Nous ne disposons pas de cette connaissance, mais le seul fa
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
58 nsée créatrice est du wishful thinking, prend nos désirs pour des réalités, jusqu’à ce que ces désirs créent ces réalités et l
59 nos désirs pour des réalités, jusqu’à ce que ces désirs créent ces réalités et leur donnent vie dans notre vie, les réalisent
60 t. Désirer le meilleur en nous et par la force du désir le devenir, c’est anticiper notre avenir, mieux : c’est le faire.   L