1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
1 de localiser dans l’espace des sentiments ou des désirs sans fins, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? T
2 l se sent moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédiat. À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéen
3 il détient plus de réalité que la sensation4. Le désir et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
4 qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
5 x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
6 rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir . Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
7 ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
8 s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon désir  ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
9 le souvenir des pays désertés enfièvre encore un désir de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
10 d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «  Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé,
11 nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce désir , comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
12 e y court en vain sur la trace des figures de son désir . (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
13 ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers désirs mêmes ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
14 assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
15 ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
16 qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
17 oque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
18 lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
19 autre ; une connaissance intime de la neige ; le désir des pays chauds ; et un petit lièvre. Je me souviens de ce retour du