1 in, mais uniquement, dans les pays d’empire, de l’ empereur , et dans les pays hors de l’empire, du pape. Elles sont donc, dans le

2 l’insigne impérial par excellence est le globe. L’ empereur participe du pouvoir mystique comme le chef rassembleur de tribus. Il

3 qui vit dans l’empire. D’où l’adoration dont les empereurs ont toujours fait l’objet. On n’adorait pas l’empereur en tant qu’ind

4 urs ont toujours fait l’objet. On n’adorait pas l’ empereur en tant qu’individu, mais son symbole, une sorte de prêtrise qu’il re

5 a ainsi vénéré tous les pharaons, Alexandre, les empereurs romains. Ce caractère de vénération s’est étendu aussi à Charlemagne,

6 s’est étendu aussi à Charlemagne, et surtout aux empereurs du Saint-Empire romain germanique. 25 octobre 1968 Le caractère mysti

7 8 Le caractère mystique, mondial et cosmique de l’ empereur recule un peu, du fait qu’il y a plusieurs empires connus. Il est dif

8 i ne se réunissait guère que pour élire un nouvel empereur . Il a fallu attendre le xve siècle pour que soit proposée la créatio

9 L’empire ne disposait pas d’appareil étatique. L’ empereur n’avait pas de trésor important. Il était souvent moins riche que ses

10 t diverses sous la seule autorité symbolique de l’ empereur . La culture constitue l’unité de base sur laquelle peut se fonder l’u

11 it élire consul à vie, prend, en 1804, le titre d’ empereur . C’est beaucoup plus un titre d’imperator qu’un titre d’empereur au s

12 beaucoup plus un titre d’imperator qu’un titre d’ empereur au sens du Saint-Empire ou de Charlemagne ou d’Alexandre. C’est un ti

13 u-dessus de lui. En disant cela, il s’adresse à l’ empereur et au pape. D’autre part, le roi de France confisque la papauté en la

14 ien sous Napoléon. 1er novembre 1968 Le rôle de l’ empereur est essentiellement celui de garant moral. Quand l’empereur cessera d

15 st essentiellement celui de garant moral. Quand l’ empereur cessera d’être reconnu comme cette garantie suprême, les nations comm

16 Bel l’ont exprimé ainsi : « Le Roy de France est empereur en son royaume. » Je date la naissance des nations de ce moment préci

17 xive siècle. Le roi de France se considère comme empereur , déclare donc qu’il n’est plus le vassal de personne, qu’il se suffit

18 de qui soit supérieur au sien, ni le pouvoir de l’ empereur , ni celui du pape. Ce dogme ruine dans le principe toute espèce de dr

19 bellion de Philippe le Bel contre l’autorité de l’ empereur et du pape, puis qui s’est développée sous sa forme actuelle à la sui

20 lisme symbolisés et garantis par la personne de l’ empereur . Les moyens d’action de l’État stato-national sont principalement l’a

21 l’Europe que d’élire un président, qui serait un empereur sans couronne), le général de Gaulle aurait été le meilleur et il aur

22 is le citoyen qui est au service du despote, de l’ empereur et de sa machine étatique (autrement dit le fonctionnaire), l’homme d

23 mesure où il est un citoyen romain reconnu par l’ empereur et par l’empire. S’il ne l’est pas, il est un servus, un esclave ; et

24 t persona), parce qu’il n’est pas déterminé par l’ empereur . 25 février 1966 À la notion grecque d’individu a correspondu chez eu

25 pas engagé seulement au service impersonnel de l’ empereur ou des lois de la cité, mais au service concret du prochain. Cet homm

26 ne. Cet homme est responsable devant la cité ou l’ empereur d’une part, et devant l’Église, Dieu ou le pape d’autre part. Il a pl

27 mais pas autrement. On pourrait dire aussi que l’ empereur a l’autorité, mais qu’il n’a pas de pouvoir et que beaucoup de gens q