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cune idée. L’angoisse m’étreint. Je suis comme un
enfant
devant le mystère de « la vie… ». Profitant de mon innocence, que j’e
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femmes en noir jacassent pendant des heures. Des
enfants
en sarraus noirs jouent au football dans le ruisseau avec un torchon
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tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces
enfants
sales abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent
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nt la feuille locale, qu’il naît encore pas mal d’
enfants
dans ces foyers que tout menace. Faisons la part des « accidents », d
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ces de dix sous. Une chose est claire : faire des
enfants
, dans les conditions actuelles, c’est défier le bon sens et la raison
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on suit des enterrements, on se brouille avec ses
enfants
pour des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable e
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er, et le moleste en mille manières. Les jeux des
enfants
dans la rue, les valets qui le servent, les femmes qu’il rencontre, s
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rs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un
enfant
hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprévus — car les chauffeu
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cessairement borné. Je me servirai d’une image. L’
enfant
qui rate son coup, ou qui se heurte contre un meuble, se fâche contre
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et à vivre heureux ? « Changer la vie », criait l’
enfant
Rimbaud ! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette
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(v. 7). Ainsi, « c’est par suite de la faute des
enfants
d’Israël que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur pro
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Juifs tiendront le premier lieu, comme étant les
enfants
aînés en la maison de Dieu. » (Commentaires, sur Rom. II, 26.) Le sor
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« si l’on veut parler à des hommes, et non à des
enfants
, il faut renoncer à invoquer le Christ ». Je ne craindrai pas de lui
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pondre que ce n’est pas là parler en homme, ni en
enfant
, mais en adolescent impénitent. ⁂ Je ne sais trop quelle dose d’ironi