1
e M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’aime pas les
enfants
, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science apprise à l’école a
2
nce à nous gâter toute une journée. Une journée d’
enfant
gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier par le prix du mètre co
3
du monde. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’
enfants
ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte, au son de la c
4
façon nécessaire de connaître la psychologie des
enfants
, ni même le contenu des sciences dont on écrit le nom dans les casier
5
on tînt compte des possibilités d’adaptation de l’
enfant
; de la valeur fort inégale de ces disciplines ; de la diversité des
6
et que notre temps est précieux. D’ailleurs, les
enfants
ne se plaignent pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais on fau
7
nez-vous, vous ? — Mais on fausse l’esprit de ces
enfants
… — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les examens
8
t s’explique justement par cette psychologie de l’
enfant
dont je disais tout à l’heure que la connaissance n’est pas exigée de
9
éal), découle cette exigence théorique : tous les
enfants
doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantit
10
La discipline scolaire consiste à faire tenir les
enfants
immobiles et muets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela
11
. » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente
enfants
sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en
12
ment nouveau dans l’Histoire, que l’on oblige les
enfants
à vivre ensemble dès l’âge de 5 ans, favorise le développement de leu
13
? Quelle est cette éducation sociale qui enlève l’
enfant
à la famille ? 5 Quel est cet instrument de perfectionnement civique
14
t sacrifiés. Voici ce que M. E. Duvillard dit des
enfants
peu doués pour les disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, fa
15
être avantageux dans certains cas de soustraire l’
enfant
à l’influence d’une famille anormale. Mais d’abord c’est sanctionner
16
rait donc sans doute d’autres moyens de sauver un
enfant
dans sa famille). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si tout
17
er selon des principes tirés de l’observation des
enfants
, c’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseigneme
18
bsurdités. On a créé par exemple des « jardins d’
enfants
» où l’on apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs soulie
19
ratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes
enfants
, et réciter par cœur et à rebours, les noms des rues et places de leu
20
e nature. Elle prétend donner plus de liberté aux
enfants
en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possibilité d
21
, sauf que par la méthode nouvelle, on atteint un
enfant
plus profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’
22
mes comme des plantes de serre dans ces jardins d’
enfants
. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On
23
rre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’
enfant
» comme on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… D
24
parle d’un produit chimique : On remarque chez l’
enfant
… Dans ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfa
25
que : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’
enfant
ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensem
26
l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un
enfant
de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que les buts de
27
Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois
enfants
… Je reconnais que les buts de l’école nouvelle sont honnêtement scien
28
-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi, je voudrais l’
enfant
tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins, je soup
29
es tommies. La machine scolaire, elle, dévore des
enfants
tout vifs et rend des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tou
30
ment sentimentaux qui peuvent apparaître chez les
enfants
? Ce serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux
31
ure où elle réalise son ambition : soustraire les
enfants
à l’Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes,
32
tablissement de travaux forcés. L’école donne à l’
enfant
ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il
33
ce temps. L’instruction religieuse qui prend les
enfants
au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Elle sème dans un te
34
nte peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’
enfant
ce que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensées
35
dans la mesure sans doute faible où la nature des
enfants
le supporte, on économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaq
36
plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’
enfant
parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous durant quelques instants
37
s bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’
enfant
s’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’aime que la liberté.
38
es du maître ès arts. « Elle est la gardienne des
enfants
, elle a la charge de la sélection, de l’endoctrinement, de l’instruct
39
(p. 51). Elle repose sur trois postulats : « Les
enfants
doivent aller à l’école ; ils apprennent à l’école ; l’école est le s
40
issance économique ». (p. 115) À cette fin, « les
enfants
deviennent de plus en plus une sorte de ressource naturelle, dont le
41
: « La sagesse institutionnelle nous dit que les
enfants
ont besoin de l’école. Elle nous affirme qu’ils s’y instruisent. Mais
42
’une société qui n’est plus la nôtre. Il rend nos
enfants
méfiants à l’égard de ce qui sera la réalité de leur vie. » Ainsi pa
43
omique et militaire. Si l’État exige que tous les
enfants
soient scolarisés, c’est parce qu’autrement il y aurait déficit dans
44
lement reconnaître que le fait de forcer tous les
enfants
, six heures par jour pendant huit ans et quels que soient leurs dons
45
synonyme de malheur quotidien pour des millions d’
enfants
. Nous pouvons dénoncer l’inefficacité — et cependant la nocivité — de
46
viendra — et peut-être est-il déjà venu — où les
enfants
apprendront beaucoup plus vite au contact du monde extérieur que dans
47
tière de scolarité se plaisent à raconter que les
enfants
de l’école maternelle passent leurs récréations à discuter vitesse, r
48
on colorie une image ? Pourquoi faut-il réduire l’
enfant
— considéré comme une matière première — à la docilité de l’uniformit
49
ux États-Unis en 1680, refusèrent d’envoyer leurs
enfants
à l’école, comme la loi veut les y obliger. Ils viennent de remporter
50
scolaire.28 Les amish vont pouvoir élever leurs
enfants
dans leurs propres écoles, qui ressemblent à ce que demande Ivan Illi
51
al pour un délit autre que le refus d’envoyer ses
enfants
à l’école. » On peut lire dans les attendus du jugement de la Cour su