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pereur ! Le protecteur lointain et le plus proche
ennemi
des privilèges impériaux, soudain, sont confondus en un seul homme. C
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ses propres frais, contre les entreprises de ses
ennemis
, et de venger sa querelle, prêtant un serment sans dol ni fraude, et
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nton soit assailli tellement à l’improviste que l’
ennemi
tiendrait tous les passages, et par conséquent le canton n’aurait auc
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’un État fédérateur, — ou bien pour résister à un
ennemi
commun. Mais l’histoire suisse qui est, après tout, celle de la seule
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ibertés et circonstances particulières. Quant à l’
ennemi
commun, liguant tout contre lui, où le trouver dans notre histoire ré
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r François Ier, paraît-il. Pourtant, indemniser l’
ennemi
, surtout battu, devrait à première vue choquer l’esprit moderne. Car
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e. Car nos idées de la guerre, de l’armée et de l’
ennemi
ne sont plus celles du xvie siècle. La guerre, en ces temps reculés,
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s encore la haine totale que mérite à coup sûr un
ennemi
criminel par essence et par position, collectivement et en chacun de
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é, dont la tauromachie nous donne quelque idée. L’
ennemi
n’était encore que l’adversaire désigné par les conventions d’un jeu
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es « droits » qui en découlaient. Quant à l’armée
ennemie
, c’était l’équipe adverse, avec laquelle on allait disputer quelque t
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ées de princes étrangers, tantôt coalisées tantôt
ennemies
, devait provoquer des situations tragiques. On a vu que les Suisses d
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l vue. La Suisse moderne, puritaine et technique,
ennemie
de la dépense autant que de l’apparat, et même des majuscules typogra
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e ou non ; et rester neutre entre l’Europe et ses
ennemis
, ce serait vouloir rester neutre entre nos ennemis et nous-mêmes. Neu
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nnemis, ce serait vouloir rester neutre entre nos
ennemis
et nous-mêmes. Neutres entre le pompier et l’incendie, entre le micro