1
e la pédagogie. La première est celle qui régit l’
enseignement
primaire. Elle pourrait être caractérisée par les traits suivants : u
2
Genève a contribué à assouplir les méthodes de l’
enseignement
primaire dans plus d’un pays, et même en Suisse. Si l’on prend pour p
3
es étrangers). Quant aux établissements publics d’
enseignement
, il importe de rappeler tout d’abord qu’ils sont organisés sur une ba
4
obligatoire et gratuite. Les écoles privées ou l’
enseignement
familial sont autorisés, mais à la condition que les élèves ainsi for
5
es mixtes. On a poussé très loin la gratuité de l’
enseignement
, car non seulement les « écolages » sont interdits par la Constitutio
6
en perdre de leurs droits souverains en matière d’
enseignement
, sont au contraire mis en mesure de les mieux exercer par l’appoint m
7
auté fédérale. Au reste, la décentralisation de l’
enseignement
demeure extrême. Le gouvernement cantonal émet des directives général
8
e peut-être moins d’une histoire commune que d’un
enseignement
uniforme de cette histoire ; et moins d’une similitude de mœurs que d
9
uelques aperçus sur les formes parascolaires de l’
enseignement
et de la formation civique. Le didactisme inhérent à l’esprit helvéti
10
eût été chargé de préparer une loi uniforme sur l’
enseignement
primaire. Cette tentative centralisatrice n’a pas été renouvelée. 34