1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 daux ? Et s’ils vivent de préférence à la manière errante des « purs » qui s’en allaient deux par deux sur les routes ? Et si l
2 es d’Arnaut Daniel — un noble qui se fit jongleur errant , et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensé
3 ttement, malgré l’ignorance de l’auteur. Lancelot errant par la haute forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
4 iiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours s’étaien
5 es circonstances que les prouesses des chevaliers errants . Ils sont d’ailleurs rapportés par les auteurs des Fioretti sous une
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
6 décrit comme un vrai romantique : L’enthousiasme errant , fils de la pâle Nuit. Et la célèbre invocation : « Levez-vous vite,
7 ie des livres — Tristan et Lancelot et les autres errants  — auxquels il faut que le vulgaire errant se plaise ! » 142. Sainte
8 autres errants — auxquels il faut que le vulgaire errant se plaise ! » 142. Sainte Thérèse : « C’est un martyre à la fois dél
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
9 ie du sort qui fit que cette fleur des chevaliers errants à la mode de Bourgogne, Jacques de Lalaing, fut tué par un boulet de
10 upport. Nous sommes entrés dans l’ère des libidos errantes , en quête d’un théâtre nouveau. Et le premier qui s’est offert, c’est